Énigmes Valtorta
Toutes les catégoriesCette parole leur demeurait cachéeDe Re Rustica...Egale des plus grands géographes ?Est-il permis de guérir le jour du sabbat...Et Jésus parcourait les villes et les villagesIl y a un temps pour toute chose...Les quatre évangiles en un seul ?Les témoins oculairesPays de blé et d'orge, de vigne, de figuiersSi cela n'est pas vrai...c'est bien imaginéUn inventaire architectural exhaustifVingt talents pour libérer Jean-Baptiste...
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Si cela n'est pas vrai...c'est bien imaginé
La parenté de Jésus
Le sujet de la parenté de Jésus, (et en particulier qui étaient ses frères et ses sœurs dont parlent les évangélistes) fit l'objet d'intenses discussions au long des siècles. Et tant d'inepties ont été écrites qu'il était temps que la Providence y remette bon ordre. Comme elle reste actuelle cette pensée de Pascal : « La vérité est si obscurcie en ce temps et le mensonge si établi, qu'à moins d'aimer la vérité, on ne saurait la connaître ». Disons simplement que la parenté de Jésus, telle qu'elle ressort du texte de Maria Valtorta, est cohérente avec les évangiles et avec bon nombre des plus anciennes traditions. L'abondance des détails fournis forme un ensemble suffisamment vraisemblable pour qu'on puisse raisonnablement tenir ce sujet comme parfaitement clarifié. Comme il est impossible d'en donner une vision exhaustive dans le cadre de cet ouvrage, je me bornerai à indiquer les grandes lignes et à préciser quelques prises de position sur des points parfois controversés... Maria Valtorta nous confirme que la Vierge Marie, mère de Jésus, est née de Joachim, de la maison de David, et d'Anne d'Aaron son épouse. Confiée au Temple de Jérusalem dès l'âge de trois ans, elle y demeura jusqu'à l'âge de 14 ans. Ses parents seraient morts deux ou trois ans avant qu'elle ne quitte le Temple : « Je n'ai plus de père, ni de mère… Mes parents étaient deux justes et Dieu leur parlait au fond du cœur comme Il me parle à moi. Ils auraient suivi le chemin de la justice et de la vérité. Quand je pense à eux, je les vois dans le repos, auprès des Patriarches, et je hâte par mon sacrifice l'avènement du Messie qui leur ouvrira les portes du Ciel »10.4. En conséquence, et en application de « la loi de l'orpheline héritière »100.5, comme le précise avec justesse Maria Valtorta, c'est le grand prêtre d'alors qui lui choisit Joseph pour époux. Joseph fils de Jacob, père adoptif de Jésus, (également de la maison de David comme Marie), charpentier à Nazareth, fut choisi comme époux de Marie alors qu'il avait la trentaine passée. Maria Valtorta relate l'épisode du rameau d'amandier « qui avait fleuri d'une manière insolite »348.11. Joseph mourut vers l'âge de 60 ans, un peu avant que Jésus ne débute sa vie publique. Le frère aîné de Joseph était prénommé Alphée . Marié à Marie de Cléophas (aussi appelée Marie d'Alphée, ou même simplement Marie). Marie d'Alphée était donc la tante de Jésus, et la belle sœur de la Vierge Marie (sa sœur dans le langage oriental). Le couple eut quatre fils : Joseph , Simon , Jacques et Jude . Maria Valtorta les désigne tout naturellement comme les cousins de Jésus, mais dans les dialogues, ils apparaissent naturellement comme les frères de Jésus. C'est là un point qui fit couler beaucoup d'encre (inutile !) tout au long des siècles, ces cousins étant aussi parfois désignés comme les frères de Jésus dans les traductions des évangiles . Quelques esprits savants virent là une occasion d'échafauder toutes sortes de théories. Ceci mérite donc une explication. FOOTNOTES : Blaise Pascal (1623-1662), Pensées LXII. : Maria Valtorta rejoint ainsi Georges Cedrenus (vers 1050-1100), moine grec qui affirme dans sa Chronique que Joachin et Anne étaient morts lorsque Marie eut 12 ans. : Voir à ce sujet le chapitre « La loi de l'héritière orpheline et le mariage de Marie ». : Conformément à une antique tradition recueillie par Saint Jérôme (vers 400) : « ils déposèrent dans le Temple 24 baguettes d'amandier et le lendemain celle du charpentier Joseph se trouva couverte de feuilles et de fleurs ». Le Protévangile de Jacques (apocryphe) rapporte aussi en VIII.3 : « qu'ils apportent chacun une baguette, et celui à qui le Seigneur enverra un prodige, de celui-là elle sera la femme ». Marie d'Agreda évoque aussi ce prodige dans La Cité Mystique de Dieu. : « Celui-là, n'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joset, de Judas et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas parmi nous ? » Marc 6, 3 et Matthieu 13, 55-56.
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Si cela n'est pas vrai...c'est bien imaginé
Jésus, ses frères et ses sœurs
Il n'y avait pas de mot en hébreu ou en araméen pour dire cousin. Dans ces langues, les mots frères et sœurs désignent donc la parenté proche . La tradition orale s'est d'abord transmise en araméen. C'est donc ainsi que s'est fixée l'appellation frères de Jésus pour désigner ses proches parents, avant que d'être écrite ou traduite en grec, puis en latin dans les Évangiles. En grec il y a deux termes principaux pour désigner la parenté : Adelphos : frère de sang, mais souvent à entendre dans un sens plus large dans les textes de la Bible, englobant dans la fratrie, les cousins (1 Chroniques 23,22 ; Tobit 5,13); ou encore les neveux (Genèse 13,8 ; 14,16 ; Lévitique 10,4) . Anepsios : cousin, en grec classique, mais utilisé en un sens plus vague dans la Bible : cousin (Tobit 7,2); neveu (Col 4,10) ou oncle (Nombres 36,11). Les Septante ont également traduit l'original hébreu de l'Ancien Testament en utilisant presque exclusivement le terme grec adelphos (frère) au lieu du terme plus général anepsios quand il s'agit de désigner la parenté . Il apparaît clairement que les traducteurs des livres de la Torah ont très souvent utilisé adelphos dans un sens large de frères, cousins et neveux. (De même pour le féminin adelphê, sœur englobe la cousine avec la sœur ou bien la belle-sœur). Hégésippe (vers 180) fut l'un des tous premiers dont le témoignage sur la parenté de Jésus nous soit parvenu. Hégésippe voit en Marie de Cléophas, non la sœur, mais bien la belle-sœur de la mère de Jésus. Il faisait de son époux le frère de Joseph. Et pour lui Simon était bien « le fils d'un oncle du Seigneur ». Après le martyre de Jacques, Simon fut nommé évêque à Jérusalem « parce que c'était un second cousin du Seigneur ». Les liens de parenté rapportés par Maria Valtorta sont donc en cohérence avec cette tradition primitive . Maria Valtorta nous informe encore que le cousin Simon avait pour épouse Salomé, (cousine par alliance de Jésus, donc une des sœurs de Jésus) qu'il ne faut pas confondre avec Marie-Salomé, l'épouse de Zébédée, et la mère des apôtres Jacques et Jean. FOOTNOTES : Le mot araméen « aha » signifiait à la fois frère, demi-frère et cousin. : Dans le texte grec du Nouveau Testament, le mot adelphos se rencontre plus de 300 fois: 41 fois avec le sens de « frères biologiques » ; 42 fois comme « membres d'une même communauté ou famille »; 213 fois dans le sens « adeptes d'une même religion » ; 22 fois comme « collaborateurs proches » (dans les épîtres de Paul et Pierre). : Cet usage est attesté à de nombreuses occasions. Par exemple Lot, neveu d'Abraham, et Jacob, neveu de Laban sont appelés « leur frère » (Genèse 13, 8; 14, 14-16 et Genèse 29, 15). : Rapporté par Eusèbe, Histoire Ecclésiale III, 19-22. : La pseudo tradition des fils et filles que Joseph aurait eu d'un précédent mariage a pour origine Origène et Epiphane, (se basant sur un apocryphe, le protévangile de Jacques, écrit vers le 2e siècle). Mais le fait qu'Epiphane nomme quatre « fils » (Jacques, Joseph, Simon et Jude), et deux « filles » (Salomé et Marie), cela indique clairement qu'il s'agit de la proche parenté de Joseph, telle que la décrit Maria Valtorta, et que seul le zèle maladroit de quelque copiste ou traducteur en a fait les fils et filles de Joseph !
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Si cela n'est pas vrai...c'est bien imaginé
L'essor fulgurant du christianisme autour de la Méditerranée
La lecture de L'évangile tel qu'il m'a été révélé apporte, entre autres, un éclairage inédit et convaincant sur l'essor fulgurant de l'Eglise naissante, au premier siècle, sur tout le pourtour méditerranéen, et tout spécialement à Antioche, Alexandrie, Ephèse, Rome, en Provence, dans la vallée du Rhône, en Aquitaine et en Espagne. En effet, la personnalité de chacun des artisans de cet essor se dévoile tant, au fil des pages, que le lecteur finit par avoir l'impression de connaître chacun... et d'être le témoin des événements qui ont motivé leur conversion, et changé à tout jamais leur existence comme Maximin, Marcelle, Sara, Zachée, Nique, Barnabé, Hermas, et tant d'autres, ou encore Auréa Galla, future sainte Christiane : « Je sens que je resterai en Israël… pour connaître de plus en plus ce Père qui est mien… Et… à être la première disciple de Gaule, ô mon Seigneur ! » « Ta foi sera exaucée parce qu'elle est bonne »434.7. * Permettez-moi maintenant de mentionner quelques éléments que je n'ai pas pu prouver formellement, et qui restent aujourd'hui pour moi des hypothèses de travail...
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Un dénommé Publius Quinctillianus
Le cas du centurion puis tribun Publius Quinctilianus mérite qu'on lui accorde un peu d'attention... Ce nom évoque immédiatement le fils du général tribun Publius Quinctilius Varus et d'une petite nièce d'Auguste, Claudia Pulchra, mariés en -14. Le diminutif Quinctillianus pourrait indiquer qu'à la mort de son père, il aurait été adopté par sa tante Quinctillia, la sœur de Varus, conformément à une pratique courante à l'époque. Flavius Josèphe nous informe qu'alors qu'il avait tout juste 20 ans, le jeune Publius seconda son père dans le rétablissement de l'ordre en Judée entre l'an 4 et l'an 6 : « Le fils de Varus qui commandait une partie des troupes reprit Séphoris et fit vendre à l'encan tous les juifs qui avaient osé lui résister ». Tacite, lui, explique qu'il fut plus tard accusé abusivement par Domitius Afer, « d'avoir fait illicitement fortune en Syrie ». Il hérita de son père et de sa mère Claudia Pulchra « morte en exil » en l'an 26. L'Histoire ne dit plus rien de lui à partir des années 26/27 retenant seulement que Tibère « dont il était proche parent, ne fit rien pour le sauver ». Aurait-il été simplement prié de se faire oublier pendant quelque temps à Rome, et envoyé discrètement en mission en Judée auprès de Pilate et Claudia ? En tout cas le fils de Varus connaissait parfaitement la région, où il s'était retrouvé aux cotés de son père entre 7 av. J.-C et 6 ap. J.-C. Tout ce que nous apprend Maria Valtorta sur le dénommé Publius Quintillianus semble conforter cette hypothèse : disparaît primus pilus Son grand-père et son père ayant tous deux mis fin à leurs jours à la suite d'une défaite militaire, on comprendrait qu'il ait eu tendance à omettre le cognomen Varus ( cagneux ) de son identité. Déjà peu flatteur en soi, ce surnom était certainement difficile à porter après le désastre en Germanie ! Il est même permis de voir en lui « le tribun du peuple Quintilianus » dont Tacite nous dit qu'il reçu « une légère réprimande » de Tibère, peu après la mort de Lucius Calpurnius Piso en l'an 32. Il aurait donc même pu être alors un des artisans méconnus de l'implantation de l'Eglise à Rome. FOOTNOTES : Varus trouva la mort en l'an 9 dans la forêt de Teutoburg (près d'Osnabrück) ou les trois légions qu'il commandait furent massacrées. : Flavius Josèphe Antiquités Juives 17, 10, 9. : Tacite, Annales, 4, 66-71. Assez curieusement cette même accusation fut faite à son père par Velleius Paterculus, Histoire romaine, 2.117.2. : Tacite, Annales, Livre IV, 52. : Tacite, Annales, Livre VI, 10-12.
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Si cela n'est pas vrai...c'est bien imaginé
Valerius et Valeria, un couple romain déchiré
Valérien est présenté dans l'œuvre comme un « noble romain de la suite du Proconsul. (...) C'est un des romains les plus riches et les plus dégoûtants que nous avons ici. Et il est cruel autant que dégoûtant »254.5. Son esclave Sintica s'enfuit pour échapper aux caprices de ce « maître dans l'art de l'orgie ». Les Valerii (ou gens Valeria) sont l'une des familles romaines les plus importantes . Le Valérien cité dans Maria Valtorta pourrait bien être Decimus Valerius Asiaticus (-5/+47). Celui-ci, né à Vienne (vallée du Rhône) et dont on ignore le début de carrière, s'installa à Rome dans les dernières années de Tibère... Il fut admis au Sénat et nommé consul en +35 et en +46. Proche de Claude (né à Lyon), il le suivit dans la campagne de 43 contre les Bretons . Sa richesse et sa brillante carrière lui permirent de devenir propriétaire de la villa et des jardins créés à Rome vers 60 av. J.-C. par Lucullus. Il était richissime, très influent à Rome mais aussi à Vienne. Se retirant dans ses jardins de Rome, et « occupé surtout de ses plaisirs, il s'abandonna à la vie voluptueuse et de débauches d'un épicurien ». Jalousé par Messaline (qui convoitait sa propriété luxueuse), il fut arrêté à Baiae et condamné au suicide par Claude . Originaire de la Narbonnaise comme Pilate, sa présence en l'an 26 auprès de Pilate et de Plautius et son âge (29 ans) au moment de la naissance de sa fille Faustina coïncident bien.... Son surnom, Asiaticus, laisse supposer qu'il s'illustra en Asie ! « Lui s'est fait envoyer à Antioche près du Consul, en m'imposant de ne pas le suivre »531.11. nous apprend sa jeune épouse Valéria en septembre 28. Or l'Histoire retient que Valérien rejoignit le consul de Syrie Gnaeus Sentius Saturninus l'ancien, à Antioche justement en l'an 28 ! Eutrope nous indique que le fils de ce dernier fut l'un des généraux accompagnant Claude dans la conquête de la Grande Bretagne en 43, tout comme Valérius Asiaticus, mais aussi Aulus Paulus, et le futur époux de Flavia Domitilla, Vespasien ! Quant à sa jeune épouse Valéria, devenue ouvertement disciple de Jésus après la guérison de sa fillette Fausta, elle se sépare progressivement de son mari "un être misérable, dominé par une animalité brutale, licencieux, adultère, distrait, indifférent, qui se moque des sentiments et de la dignité de son épouse" 531.10 qui avait osé dire, à la naissance de sa fille : ""Quand on lui montra la fille, il se mit à rire en disant: "J'aurais bien envie de la faire mettre par terre. Ce n'est pas pour avoir des filles que j'ai pris le joug matrimonial... Qu'on lui donne le nom de Libitina , et qu'elle soit consacrée à la déesse"531.11. Restée seule avec sa fille, Valéria décide "Je ne quitterai pas ces lieux… je resterai ici avec Tusnilde . Je suis libre, je suis riche, je puis faire ce que je veux, je puis faire ce que je veux. Et ne faisant pas de mal, je fais ce que je veux"583.12 Il ne semble pas que les historiens romains mentionnent cette première épouse de Valérien, certainement "oubliée" à Rome, où elle ne vécut pas. Par contre, est-il possible de retrouver sa trace dans certains textes rabbiniques ? Une femme riche prénommée Valéria , « qui possédait des esclaves », y est considérée comme « devenue prosélyte ». En résidence à Jamnia et à Lydda, après la chute de Jérusalem, elle eut des entretiens avec le petit fils de Gamaliel l'Ancien et le prêtre José sur des contradictions dans la Bible . Beaucoup d'indices suggérant que la Valéria décrite par Maria Valtorta, que l'on voit dans la synagogue des romains peu avant la Passion, et qui annonce son intention de rester là où elle a vu naître sa foi pourrait bien être cette mystérieuse Valéria devenue prosélyte. Jeune mariée en l'an 28, elle aurait donc fort bien pu vivre au-delà de la décennie qui suivit la chute de Jérusalem en 70. FOOTNOTES : On y trouve plusieurs consuls au temps de Jésus: Marcus Valerius Messalla Messallinus, consul en -3; Lucius Valerius Messalla Volesus, consul en +5; Marcus Valerius Messalla Barbatus Messalinus (-12/+21) consul en +20, père de Marcus Valerius Messalla Corvinus et de Valéria Messaline (20/48); sa demi soeur était Claudia Pulchra, la veuve de Varus. Marcus Valerius Messalla Corvinus, consul en +58, fils du précédent. : Il faisait donc partie de l'état major d'Aulus Plautius, lui-même présent en Palestine en 26/28 ! : Ce portrait peu flatteur correspond parfaitement à celui qu'en donne le texte de Maria Valtorta. : Selon Dion Cassius, Histoire romaine 59, 30, 60 et Tacite, Annales 9, 1 ; 13, 43. : Eutrope, Breviarium historiae Romanae 7,13,2. : Gnaeus Sentius Saturninus le jeune, consul en 41. : Il semblerait donc que plusieurs des notables constituant l'entourage de Pilate dans l'œuvre de Maria Valtorta, se soient retrouvés dix ans plus tard aux cotés de l'empereur Claude. : Le caractère odieux de cette remarque prend tout son sens quand on se souvient que Libitine était la déesse de la mort ! : Le fait que la femme d'Arminius ait été confiée au père de Valéria à la mort de Germanicus indique clairement que Valéria était issue d'une grande famille romaine ! : Mekhil, 12, 48. p 18 a ; Yevamot, 46 a; Gerim, II. 4. : Que certains ont voulu l'identifier avec Beruria, la fille du rabbi Chanina ben Teradion, mais cette explication ne semble pas fondée. : Le Talmud de Babylone, Rosh Hashanah, 17 b, précise même « entre Deutéronome 10, 17 et Nombres 6, 26 ».
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Etanim, le septième ou le huitième mois?
Dans l'œuvre de Maria Valtorta, le mois d'Etanim est mentionné à plusieurs reprises : « Salomé qui t'a vu à ton insu, à Tibériade, au dernier Etanim »348.3 ; « j'y suis passé quand, au mois d'Etamin, nous sommes venus en Auranitide avec le Maître »356.2 ; « la vie de son Jésus est comme ce ciel d'Etamin : nuages et pluie, parfois la bourrasque, mais il ne manque pas de jours de soleil »504.3 ; etc. Et selon la chronologie des évènements décrits, etanim apparait sans ambiguïté comme le mois qui suit immédiatement tishri, c'est-à-dire le 8 e mois de l'année depuis nisan. Il correspond à octobre/novembre du calendrier julien, ou à cheshvan (ou marheshvan) de l'actuel calendrier hébraïque. Or dans la bible (1 Rois 8, 2) etanim est mentionné comme étant le 7e mois, le mois de la Dédicace du Temple par Salomon. Mais certains exégètes mentionnent là une incohérence : le Temple ayant été achevé le 8e mois, il semble peu vraisemblable que Salomon ait attendu onze mois pour en faire la dédicace ! Par ailleurs, étymologiquement etanim signifierait rivières puissantes. Le terme convient mieux pour notre actuel mois d'octobre/novembre. On voit mal la fête des Tentes se dérouler en plein mois des rivières puissantes ! Il faut aussi souligner que cet unique texte biblique sur lequel tous se basent pour fixer etanim et boul (cours d'eau permanents) « est hérissé de difficultés de toutes sortes » et comporte des imprécisions soulignées par les exégètes. Il y a donc ici quelques motifs sérieux d'accorder du crédit à cette interprétation originale d'etanim telle qu'elle découle du texte de Maria Valtorta. FOOTNOTES : Voir par exemple les notes de la bible d'Osty. : Bible d'Osty, 1 Rois 6,1 : Note explicative.
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La date des premiers écrits évangéliques
La question de la date de la composition des évangiles passionne de nombreux chercheurs depuis plusieurs siècles. C'est qu'en effet elle s'avère capitale pour la foi. Si, comme certains l'ont affirmé, les évangiles sont les récits tardifs d'une longue transmission verbale au sein des premières communautés chrétiennes, alors leur fidélité par rapport à l'enseignement et à la vie de Jésus peut à tout instant être remise en cause, ouvrant la porte au doute, et à un possible affaiblissement de la foi. Plusieurs études publiées depuis les années 80 ont maintenant démontré que les évangiles ont été écrits très tôt, (entre 40 et 60), apportant un démenti formel aux théories fumeuses bâties au 19 e et 20 e siècles qui repoussaient ces écritures 50 ou 100 ans plus tard. D'ailleurs le simple bon sens rend psychologiquement et historiquement assez absurde l'hypothèse que parmi les nombreux disciples témoins des miracles et des paroles lumineuses de Jésus, aucun n'ait pris sur le vif des notes de ses faits et gestes. Et curieusement, ces savants qui datèrent les écrits évangéliques vers l'an 100 ou 150 n'ont jamais contesté que 450 ans plus tôt, Xénophon et Platon aient enregistré les paroles de Socrate sur le champ . L'Evangile tel qu'il m'a été révélé ne comporte pas à proprement parler d'indication datée sur le moment où furent rédigés les évangiles. Mais il comporte de nombreuses allusions très plausibles sur la façon dont les disciples mémorisèrent et enregistrèrent les gestes et les paroles du Maître. C'est d'abord Jésus qui attire l'attention de Jean : « Jean : quand le Voile du Temple se déchirera, une grande vérité brillera sur Sion toute entière ». « Quelle vérité, mon Seigneur ? » « Que les fils des ténèbres ont été en vain au contact de la Lumière. Gardes-en le souvenir, Jean ». « Serai-je, moi un fils des ténèbres ? » « Non, pas toi, mais souviens-t-en pour expliquer le Délit au monde »92.6 ou encore : « Jean, rappelle-toi ces paroles pour quand ce sera l'heure de les écrire »116.10. Matthieu de son côté rassure Pierre qui doute de sa mémoire : « Je veux me rappeler tout cela, mais le pourrai-je ? dit Pierre. Sois tranquille, Simon. Demain je me le fais répéter par les bergers, tranquillement… Une, deux, trois fois s'il le faut. J'ai bonne mémoire. Je l'ai développée à mon comptoir et j'en garderai le souvenir pour tout le monde. Quand tu voudras, je pourrai te répéter tout »136.11. Jean d'Endor, l'ancien pédagogue prend des notes pour instruire Margziam, et plus tard la communauté naissante d'Antioche : « Jean d'Endor se lève aussi. Il n'a pas cessé de prendre des notes pendant que Jésus parlait »250.9. « Parfois le vieux Félix réapparaît encore avec ses habitudes de maître. Je pense à Margziam. Lui a toute une vie pour te prêcher et, à cause de son âge, il n'est pas présent à tes prédications. J'ai pensé à noter certains enseignements que tu nous a donnés et que l'enfant n'a pas entendus (...) Dans tes paroles, même les plus petites, il y a tant de sagesse ! Tes conversations familières sont déjà un enseignement, et justement sur les choses de chaque jour, de chaque homme (...) C'est pour Margziam. que j'ai noté tes petites explications. Et ce soir, j'ai désiré noter ton grand enseignement. Je laisserai mon travail à l'enfant pour qu'il se souvienne de moi, le vieux maître, et pour qu'il ait aussi ces enseignements qu'autrement il n'aurait pas. Son splendide trésor. Tes paroles »250.11. Syntyché, la future évangélisatrice d'Antioche, prend elle aussi des notes : « Sur la faute d'origine, Maître. J'ai écrit l'explication de ta Mère pour m'en souvenir, dit encore Sintica, et Jean d'Endor dit aussi : Moi de même. Je crois que c'est une chose sur laquelle on nous interrogera beaucoup, si un jour on va parmi les gentils »307.5. Puis lorsque Jean est parti, Margziam prend le relais : « Maintenant c'est moi qui les écrirai pour toi et je te les enverrai… N'est-ce pas Maître ? C'est possible, n'est-ce pas ». « Certainement que c'est possible. Et ce sera une grande charité de le faire ». « Je le ferai. Et quand je serai absent, je le ferai faire à Simon le Zélote » 312.12. C'est ce qu'il fait désormais : Maître ! Merci pour Jean ! J'ai tout écrit pendant que tu parlais. Je n'ai qu'à ajouter le miracle »364.10, et ailleurs il ajoute : « Je lui donnerai ce que j'ai écrit »465.6. Ces notes prises par le futur saint Martial n'auraient-elles pu aider l'évangéliste Marc à écrire son évangile ? Jusqu'au grand rabbi Gamaliel, qui s'entretenant avec Jésus lui fait cet aveu : « Maître… on m'a rapporté certaines de tes paroles dites à un banquet… que j'ai désapprouvé parce qu'il manquait de sincérité. Moi, je combats ou je ne combats pas, mais c'est toujours ouvertement… J'ai médité ces paroles. Je les ai confrontées avec celles qui sont dans mon souvenir… Et je t'ai attendu, ici, pour t'interroger sur elles… Et auparavant, j'ai voulu t'écouter parler… Eux n'ont pas compris. Moi, j'espère pouvoir comprendre. J'ai écrit tes paroles pendant que tu les disais. Pour les méditer, non pas pour te nuire »487.10. Même les romaines, par l'intermédiaire de l'affranchie Flavia, comme nous l'avons déjà vu , transmettent à Claudia ce dont elles sont les témoins : « As-tu écrit ? » « Exactement, dit la femme en passant les tablettes enduites de cire ». « Cela restera pour permettre de les relire, dit Plautina ». « C'est de la cire, cela s'efface. Écrivez-les dans vos cœurs. Ces paroles ne s'effaceront plus »204.9. Et pour terminer, ce conseil de Marie à Jean, peu avant sa glorieuse Assomption : « Rappelez-vous tout: les actions et les paroles de mon Fils. Rappelez-vous ses douces paraboles. Vivez-les, c'est-à-dire mettez-les en pratique. Et écrivez-les pour qu'elles restent pour ceux qui viendront jusqu'à la fin des siècles, et soient toujours un guide pour les hommes de bonne volonté pour obtenir la vie et la gloire éternelle. Vous ne pourrez certainement pas répéter toutes les paroles lumineuses de l'Éternelle Parole de Vie et de Vérité. Mais écrivez-en autant que vous pouvez en écrire »649.9. Tous ces dialogues nous aident à mieux comprendre comment a pu se constituer naturellement un ensemble de notes et de souvenirs que les apôtres, du moins Jean et Matthieu, ont mis rapidement en ordre pour en faire la base de leur évangile. Qui sait si l'un ou l'autre de ces innombrables manuscrits ne ressurgira pas un jour, à l'occasion de quelque découverte archéologique ? FOOTNOTES : Voir par exemple : C. Tresmontant, Le Christ hébreu 1983 ; Père J. Carmignac, La naissance des évangiles synoptiques 1984 ; Robinson, The priority of John 1985 ; Carsten P. Thiede, Les origines de l'Evangile d'après le texte du papyrus P64 1995. : Pourtant le plus ancien parmi les 7 « manuscrits » existants des textes de Platon date de l'an 900, soit 1250 ans après l'original ! Alors qu'il existe 24000 fragments du Nouveau Testament, dont certains datent des années 40 à 60 ! (Source : J. McDowell, Evidence That Demands a Verdict, 1979). : Voir le paragraphe : « Une mère nommée Albula et sa fille Flavia ».
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Naissance de Jésus et mort d'Hérode
Les historiens spécialistes du premier siècle ont éprouvé et éprouvent encore de nos jours de grandes difficultés pour établir une datation cohérente des faits intervenus durant cette période charnière de l'Histoire. Non pas que les données fassent défaut, mais bien plutôt parce qu'elles se trouvent éparpillées à la façon d'un puzzle immense dont seuls quelques morceaux aujourd'hui encore sont bien en place. Leurs difficultés s'accroissent lorsqu'il leur faut oser déplacer une pièce dont certains avaient cru trouver l'emplacement exact. Ainsi la date de la naissance de Jésus était généralement fixée entre -3 et -2 pendant les cinq premiers siècles . Vers 525, Denys le Petit, sur la demande du pape Jean 1er, fixa un nouveau cycle des fêtes pascales ce qui eut pour conséquence de placer mars 753 de Rome en l'an 1 avant Jésus Christ. En 1613 Kepler jetait les bases d'une nouvelle théorie, fixant au 25 décembre 6 av. J.-C. (ou au 6 janvier 5 av. J.-C.) la date de la naissance de Jésus Christ, suivie un an plus tard de la mort d'Hérode après une éclipse partielle de lune avant la Pâque de -4. Les choses auraient pu en rester là, jusqu'à ce qu'une nouvelle analyse de tous les faits connus ayant précédé et suivi la mort d'Hérode montrent que certaines pièces ne trouvaient pas leur place dans cet édifice. Aujourd'hui, la date la plus compatible avec les dizaines d'éléments connus pour la période de la mort d'Hérode semble être celle qui correspond à l'éclipse totale du 9/10 janvier -1 . Mais il faudra sans doute encore de nombreuses années pour que cette nouvelle datation puisse être unanimement acceptée par la communauté scientifique... L'œuvre de Maria Valtorta, qui je le rappelle ne donne aucune date à proprement parler, permet de resituer tous les événements dans une suite plausible et cohérente. En -5 l'Annonciation (en Adar), l'Édit de recensement en fin d'année, la Nativité en décembre, puis en -4 la présentation au temple, l'adoration des Mages (à l'automne), la fuite en Egypte alors que Jésus a juste un an et le massacre des innocents. Dans cette chronologie la mort d'Hérode trouverait effectivement parfaitement sa place en janvier -1, et le retour de la sainte famille à Nazareth au début de l'an 2. FOOTNOTES : 41e année d'Auguste pour Irénée (soit -3) ; l'an 28 du règne de César-Auguste pour Clément d'Alexandrie (soit -3) ; an 752 de la fondation de Rome pour Hyppolite de Rome (soit -2) etc. : Les principaux éléments de cette théorie sont donnés en Annexe 2.
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Si cela n'est pas vrai...c'est bien imaginé
La quinzième année du règne de Tibère
De même que pour la date de la mort d'Hérode, deux théories principales s'opposent également depuis des décennies en ce qui concerne le moment de la Passion, et deux dates sont proposées : le vendredi 17 avril 33 ou le vendredi 7 avril 30. Le principal argument des historiens optant pour l'an 33 paraît être l'indication fournie par Luc, qui fixe le début du ministère de Jésus en « l'an 15 du principat de Tibère » (Luc 3,1-3). L'Histoire fait débuter le règne de Tibère soit à la mort d'Auguste le 19 août 14, soit le jour de son investiture par le Sénat le 15 septembre 14, soit même le jour où il fut nommé princeps, le jeudi 13 octobre 14. Mathématiquement sa quinzième année va du 15 septembre 28 au 15 septembre 29. Mais en considérant l'année juive, la première année de son règne fut du 1 Tishri 13 au 1 Tishri 14 (11/9/14 grégorien). Dès lors la quinzième année du principat de Tibère commençe le 1 Tishri 27 et va donc d'octobre 27 à octobre 28. Mais, là encore, il est possible de raisonner autrement . : depuis le 11 août 11, Tibère était de fait le collègue d'Auguste puis en octobre 12 fut célébré le triomphe de Tibère pour ses victoires en Dalmatie . Et le 3 avril 13, Auguste mourant déposait entre les mains des vestales ses dernières volontés avec le détail de ses funérailles. Il fit voter une loi conférant à Tibère un pouvoir (imperium majus) égal au sien. Tibère commenca effectivement à exercer le pouvoir, bien avant d'avoir reçu l'investiture officielle : « Quoiqu'il n'eût hésité ni à s'emparer de la puissance, ni à l'exercer; quoiqu'il eût pris une garde, et par conséquent la force et les dehors de la souveraineté, il la refusa longtemps avec une insigne impudence ». En mai 14, lors de la cérémonie de clôture du recensement, Tibère est seul à présider la lustratio sur le Champs de Mars . Tacite le soupçonne ouvertement d'avoir pris le pouvoir « dès avant la mort d'Auguste ». Les contemporains de Tibère, comme saint Luc, ont donc pu considérer le début du gouvernement de Tibère au moment où il prit effectivement le pouvoir , quelques mois avant la mort d'Auguste, soit fin +12, début +13. Et dans ce cas, la 15ème année de son gouvernement commencerait effectivement en fin 26, en cohérence avec la chronologie déduite de l'œuvre de Maria Valtorta. FOOTNOTES : Selon une hypothèse évoquée par le professeur Ramsay, St. Paul the Traveller, p 387. : Voir F. de Saulcy, Dictionnaire des antiquités bibliques p 583. : Suétone, Vie des 12 Césars, Vie de Tibère, chap. 24. : C'est devant Tibère, seul Prince, que le cortège des animaux destinés au sacrifice rituel tourne lentement, clôturant symboliquement le siècle d'Auguste. : Tacite Annales V et VI. Il le soupçonne aussi d'être l'instigateur du meurtre de Posthumus, le petit fils d'Auguste. : Il est à noter aussi que la numismatique possède des monnaies frappées par Ponce Pilate, datées des années 16, 17 et 18 de Tibère, mais aucune de l'an 15. Or Ponce ayant pris ses fonctions en Palestine en juillet +26, il a dû, comme tous ses prédécesseurs, commencer à frapper ses premières monnaies dès l'an +27, (les premières monnaies auraient du indiquer l'an 15) . Serait-ce un autre indice qu'à cette époque, on prenait en compte les années effectives de la prise de pouvoir de Tibère ?
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Si cela n'est pas vrai...c'est bien imaginé
Sur la Primauté de Pierre
Il y a dans L'évangile tel qu'il m'a été révélé de nombreux passages où il est question de la primauté de Pierre. Et tous sont en parfait accord avec le témoignage des évangélistes et l'enseignement de l'Eglise. L'extrait suivant me paraît particulièrement intéressant, car il fournit un éclairage original sur la spécificité de la foi de Pierre telle qu'en témoigne Matthieu (16, 15-19). « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Dites-le vraiment d'après votre jugement, sans tenir compte de mes paroles et de celles d'autrui. Si vous étiez obligés de me juger, qui diriez-vous que je suis ? » « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, s'écrie Pierre en s'agenouillant, les bras tendus en haut, vers Jésus qui le regarde avec un visage tout lumineux et qui se penche afin de le relever pour l'embrasser en disant :Tu es bienheureux, ô Simon, fils de Jonas ! Car ce n'est pas la chair ni le sang qui te l'ont révélé, mais mon Père qui est dans les Cieux. Dès le premier jour que tu es venu vers Moi, tu t'es posé cette question, et parce que tu étais simple et honnête, tu as su comprendre et accepter la réponse qui te venait du Ciel. Tu n'avais pas vu les manifestations surnaturelles comme ton frère et Jean et Jacques. Tu ne connaissais pas ma sainteté de fils, d'ouvrier, de citoyen comme Jude et Jacques, mes frères. Tu n'as pas profité d'un miracle et tu ne m'as pas vu en accomplir, et je ne t'ai pas donné de signe de ma puissance comme je l'ai fait et comme l'ont vu Philippe, Nathanaël, Simon le Cananéen, Thomas, Judas. Tu n'as pas été subjugué par ma volonté comme Mathieu le publicain. Et pourtant tu t'es écrié : Il est le Christ ! » (...) Dès la première heure que tu m'as vu, tu as cru et jamais ta foi n'a été ébranlée. (...) Et ici, dès cet instant, tu es le chef auquel il faut donner l'obéissance et le respect comme à un autre Moi-même. Et c'est tel que je le proclame devant vous tous »343.5. Bienheureux Pierre qui, le premier de tous, a cru sans avoir vu ! Ne devons-nous pas voir aussi dans ce message une magnifique exhortation pour toutes les générations, en écho au reproche fait à Thomas (Jean 20, 29) : « Parce que tu m'as vu, tu as cru; heureux ceux qui croient sans voir ! »
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📚 Source des articles
Tous les articles et analyses présentés dans cette section sont extraits de l'ouvrage suivant :

L'énigme Valtorta (tome 1), une vie de Jésus romancée
Par Jean-François Lavère
339 pages
ISBN 9782364630253
Editions Rassemblement A Son Image
Bilan de dix ans de recherches, cette étude révèle l'immense érudition contenue dans l'évangile tel qu'il m'a été révélé de Maria Valtorta.
D'où Maria Valtorta possédait-elle ses mystérieuses connaissances en astronomie, en géographie, en histoire, en Ecriture Sainte et en tant d'autres disciplines ? Beaucoup de lecteurs se sont posés cette question.
Au terme d'une étude rigoureuse, le polytechnicien Jean Aulagnier affirma qu'aucune intelligence humaine ne pouvait maîtriser un tel savoir dans des matières si variées.