À propos de : Si cela n'est pas vrai...c'est bien imaginé

Vieil adage italien400

« Attendre d'en savoir assez pour agir en toute lumière,

c'est se condamner à l'inaction ».

Jean Rostand

« Les idées audacieuses sont comme les pièces que l'on déplace sur un échiquier: on risque de les perdre, mais elles peuvent aussi être l'amorce d'une stratégie gagnante ».

Johann Wolfgang Goethe.

Lorsque pratiquement tout ce qu'on peut contrôler dans l'œuvre de Maria Valtorta s'avère exact, on peut raisonnablement conjecturer que ce qui n'est pas ou plus vérifiable aujourd'hui (par exemple la description d'un monument disparu) présente cependant une bonne probabilité d'être véridique... De même lorsque Maria Valtorta nous propose quelques situations invérifiables (par exemple des rencontres ou des dialogues entre personnages) mais dont l'exposé apporte une explication logique à certaines énigmes séculaires, il paraît légitime de leur accorder un certain crédit, et même pourquoi pas ? ...un crédit certain. Or il est bien des points obscurs de l'histoire du premier siècle chrétien pour lesquels L'Evangile tel qu'il m'a été révélé apporte un éclairage nouveau et convainquant, et bien des légendes ou des traditions anciennes que Maria Valtorta conforte (ou au contraire invalide) d'une façon si claire et si naturelle que sa présentation semble devoir désormais s'imposer comme une évidence.

Notes de bas de page

400
Se non é vero, é ben trovato.

Si cela n'est pas vrai...c'est bien imaginé

La parenté de Jésus

3 min

Le sujet de la parenté de Jésus, (et en particulier qui étaient ses frères et ses sœurs dont parlent les évangélistes) fit l'objet d'intenses discussions au long des siècles. Et tant d'inepties ont été écrites qu'il était temps que la Providence y remette bon ordre.

Comme elle reste actuelle cette pensée de Pascal : « La vérité est si obscurcie en ce temps et le mensonge si établi, qu'à moins d'aimer la vérité, on ne saurait la connaître401 ». Disons simplement que la parenté de Jésus, telle qu'elle ressort du texte de Maria Valtorta, est cohérente avec les évangiles et avec bon nombre des plus anciennes traditions. L'abondance des détails fournis forme un ensemble suffisamment vraisemblable pour qu'on puisse raisonnablement tenir ce sujet comme parfaitement clarifié. Comme il est impossible d'en donner une vision exhaustive dans le cadre de cet ouvrage, je me bornerai à indiquer les grandes lignes et à préciser quelques prises de position sur des points parfois controversés...

Maria Valtorta nous confirme que la Vierge Marie, mère de Jésus, est née de Joachim, de la maison de David, et d'Anne d'Aaron son épouse. Confiée au Temple de Jérusalem dès l'âge de trois ans, elle y demeura jusqu'à l'âge de 14 ans. Ses parents seraient morts deux ou trois ans avant qu'elle ne quitte le Temple402: « Je n'ai plus de père, ni de mère… Mes parents étaient deux justes et Dieu leur parlait au fond du cœur comme Il me parle à moi. Ils auraient suivi le chemin de la justice et de la vérité. Quand je pense à eux, je les vois dans le repos, auprès des Patriarches, et je hâte par mon sacrifice l'avènement du Messie qui leur ouvrira les portes du Ciel »10.4. En conséquence, et en application de « la loi de l'orpheline héritière »100.5, comme le précise avec justesse Maria Valtorta, c'est le grand prêtre403 d'alors qui lui choisit Joseph pour époux.

Joseph fils de Jacob, père adoptif de Jésus, (également de la maison de David comme Marie), charpentier à Nazareth, fut choisi comme époux de Marie alors qu'il avait la trentaine passée. Maria Valtorta relate l'épisode du rameau d'amandier404 « qui avait fleuri d'une manière insolite »348.11. Joseph mourut vers l'âge de 60 ans, un peu avant que Jésus ne débute sa vie publique.

Le frère aîné de Joseph était prénommé Alphée. Marié à Marie de Cléophas (aussi appelée Marie d'Alphée, ou même simplement Marie). Marie d'Alphée était donc la tante de Jésus, et la belle sœur de la Vierge Marie (sa sœur dans le langage oriental). Le couple eut quatre fils : Joseph, Simon, Jacques et Jude. Maria Valtorta les désigne tout naturellement comme les cousins de Jésus, mais dans les dialogues, ils apparaissent naturellement comme les frères de Jésus.

C'est là un point qui fit couler beaucoup d'encre (inutile !) tout au long des siècles, ces cousins étant aussi parfois désignés comme les frères de Jésus dans les traductions des évangiles405. Quelques esprits savants virent là une occasion d'échafauder toutes sortes de théories. Ceci mérite donc une explication.

Notes de bas de page

401
Blaise Pascal (1623-1662), Pensées LXII.

402
Maria Valtorta rejoint ainsi Georges Cedrenus (vers 1050-1100), moine grec qui affirme dans sa Chronique que Joachin et Anne étaient morts lorsque Marie eut 12 ans.

403
Voir à ce sujet le chapitre « La loi de l'héritière orpheline et le mariage de Marie ».

404
Conformément à une antique tradition recueillie par Saint Jérôme (vers 400) : « ils déposèrent dans le Temple 24 baguettes d'amandier et le lendemain celle du charpentier Joseph se trouva couverte de feuilles et de fleurs ». Le Protévangile de Jacques (apocryphe) rapporte aussi en VIII.3 : « qu'ils apportent chacun une baguette, et celui à qui le Seigneur enverra un prodige, de celui-là elle sera la femme ». Marie d'Agreda évoque aussi ce prodige dans La Cité Mystique de Dieu.

405
« Celui-là, n'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joset, de Judas et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas parmi nous ? » Marc 6, 3 et Matthieu 13, 55-56.

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📚 Source des articles

Tous les articles et analyses présentés dans cette section sont extraits de l'ouvrage suivant :

Couverture du livre L'énigme Valtorta (tome 1)

L'énigme Valtorta (tome 1), une vie de Jésus romancée

Par Jean-François Lavère

339 pages

ISBN 9782364630253

Editions Rassemblement A Son Image

Bilan de dix ans de recherches, cette étude révèle l'immense érudition contenue dans l'évangile tel qu'il m'a été révélé de Maria Valtorta.

D'où Maria Valtorta possédait-elle ses mystérieuses connaissances en astronomie, en géographie, en histoire, en Ecriture Sainte et en tant d'autres disciplines ? Beaucoup de lecteurs se sont posés cette question.

Au terme d'une étude rigoureuse, le polytechnicien Jean Aulagnier affirma qu'aucune intelligence humaine ne pouvait maîtriser un tel savoir dans des matières si variées.

Voir sur le site des éditions
La parenté de Jésus - Énigmes Valtorta | Maria Valtorta