Énigmes Valtorta

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Pays de blé et d'orge, de vigne, de figuiers
Des potagers bien garnis
Il semble admis que la pomme de terre, la tomate, l'arachide, le poivron, le chocolat, la goyave, l'avocat et l'ananas, pour citer quelques aliments courants sur nos tables aujourd'hui, étaient inconnus en Palestine au temps de Jésus... Tout comme ils sont absents dans le texte de Maria Valtorta qui, par ces omissions, évite ainsi le piège de l'anachronisme ! Il n'est pas non plus question de carotte dans l'œuvre. La carotte telle que nous la consommons de nos jours, est le produit de l'intervention humaine, au 16 e siècle, par croisement des variétés à chair rouge et à chair blanche. Un autre absent , le maïs, était effectivement inconnu en Palestine à cette époque. Originaire des Amériques, le maïs fut introduit en Europe au 16 e siècle. Voici un bref échantillonnage des descriptions horticoles de Maria Valtorta : « c'est un jardin. Il n'y a pas de salade. Mais des poireaux, des aulx, des herbes fines, des légumes, il y en a. Et les courges ! »384.3. « Des légumes et j'ai encore quelques melons »496.1. « Une corde où sont suspendus des paquets d'aulx et d'oignons »531.8. « Ils sont passés pour prendre mes concombres »564.11. Poireaux, aulx, oignons, melons, concombres étaient en effet, semble-t-il, très prisés des hébreux . Mais il y a aussi dans l'œuvre des fenouils, « la chicorée, les salades, les légumes, les jeunes plantes de cucurbitacées », des figues, des dattes, des olives, du raisin, des pommes, des grenades, des fraises, des framboises, etc. FOOTNOTES : Nombres 11, 5.
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Pays de blé et d'orge, de vigne, de figuiers
Des fleurs à profusion
Dès les premiers jours du printemps, la Palestine se couvrait de fleurs de toutes sortes. Maria Valtorta s'émerveille devant cette profusion de parfums et de couleurs : « en ce début du printemps de Palestine, qui répand ses nuées d'amandiers en fleurs et dépose les perles des fleurs qui vont éclore sur les poiriers et les pommiers, les grenadiers, les cognassiers, tous, tous les arbres les plus riches et les plus agréables pour leurs fleurs et leurs fruits.(...) Les rives... sont constellées des boutons d'or des renoncules, des étoiles rayonnantes des marguerites et près d'elles ... les myosotis élégants... En ce début de printemps, le lac n'a pas encore cette opulence qui le rendra triomphal les mois suivants. Il n'a pas encore cette somptuosité... des mille et mille rosiers rigides ou flexibles ... des milliers de corymbes des cytises et des acacias (...) d'alignements de tubéreuses en fleurs, des mille et mille étoiles des agrumes, de tout ce mélange de couleurs, de parfums violents, enivrants »158.1. « Des odeurs de bois, de menthe, de violettes, des premiers muguets, des rosiers toujours plus fleuris et, par-dessus tout, cette odeur fraîche, légèrement amère des fleurs des arbres à fruits qui répandent partout une neige de pétales sur l'herbe »348.4 « quantité de muguets et de narcisses sauvages »174.12. « les trèfles et les bleuets, les camomilles et les liserons »382.4. « autant de fleurs qui émergent de la terre dépouillée des blés, coquelicots, bleuets et marguerites »411.1. Mais aussi « les lys et les roses, le jasmin et le camphre, les cinnamomes et les œillets »300.7. Il serait possible de rassembler ainsi des dizaines d'espèces, tant est riche et détaillée la flore que Maria Valtorta ne se lasse pas de nous faire admirer, au hasard des déplacements du Maître et de ses disciples. Seule une vérification attentive et systématique met en évidence (mais ce n'est plus une surprise), que toutes ces descriptions s'intègrent avec une parfaite harmonie dans la chronologie, respectant le cycle des saisons et les données climatiques propres à la Palestine.
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Les onagres et les aigles du désert de Judée
Lorsqu'au début de l'œuvre Jésus évoque devant ses apôtres son jeûne dans le désert de Judée, Il leur dit : « J'avais pour serviteurs les onagres qui, la nuit, venaient dormir dans leur tanière (…) dans celle-ci où Moi aussi je m'étais réfugié »80.2. Il évoque encore ces ânes sauvages un peu plus loin : « Que votre travail soit constant, confiant, paisible,. paisible, sans brusques départs et brusques arrêts. Ainsi font les onagres sauvages, mais personne ne les utilise, à moins d'être fou, pour cheminer en sécurité »276.7. Mais qui pourrait affirmer qu'en rapportant ces propos, Maria Valtorta savait que cet animal rare, originaire du Tibet et de la Mongolie, migra effectivement au cours des millénaires vers l'Iran et Israël ? L'onagre sauvage vécu en Israël jusqu'au 18 e siècle . Un processus de réintroduction des onagres sauvages en Israël a été engagé de nos jours, et sur les quelques 650 onagres vivants encore dans le monde, 500 environ sont répartis entre Israël et l'Iran. De même il n'est pas certain qu'en 1944 la présence des aigles dans le ciel de la Palestine ait été un fait de notoriété publique. Pourtant, à maintes reprises il est fait mention de ces rapaces dans L'évangile tel qu'il m'a été révélé, comme d'un animal familier de cette contrée. Dans le désert de Judée : « J'avais à mon service les aigles qui me disaient : "Il fait jour" avec leur cri sauvage quand ils partaient en chasse80.5 ; mais aussi en Galilée : « J'ai eu plaisir à y passer pour voir la beauté du lac de Génésareth et du lac de Méron, vus d'en haut comme les voient les aigles »160.4 ; et même sur la côte phénicienne : « Des aigles, de mer je crois, ou des vautours, font de larges cercles sur les crêtes des collines, plongeant, de temps à autre, à la recherche d'une proie et un duel commence entre deux vautours qui luttent, qui luttent, en perdant leurs plumes, en un combat distingué et féroce qui se termine par la fuite du vaincu. Sans doute il s'en va mourir sur un pic éloigné. C'est au moins le jugement de tout le monde, tant son vol est pénible, épuisé »249.2 ; ainsi qu'aux confins de la Samarie : « Regarde là-haut ces aigles comment, en leur larges vols, s'éloignent pour chercher leur proie »560.15. Ces nombreuses références à l'aigle ne sont pas sans doute pas étrangères au fait que c'était alors un animal bien présent dans les montagnes de Judée. Aujourd'hui encore les ornithologues du monde entier viennent observer de nombreuses espèces d'aigles en Israël . FOOTNOTES : Dominique Auzias, Patricia Huon, Jean-Paul Labourdette, Le Petit Futé, Israël, 2008, page 209 et International Union for Conservation of Nature and Natural Ressources. : "Suivre les aigles fait partie de notre travail pour préserver et entretenir la communauté des aigles en Israël" expliquait Eli Amitai, directeur de Israel Nature and National Parks Protection Authority en juillet 2007.
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Quand il est aussi question du caméléon
N'est-on pas en droit de s'interroger sur la pertinence de cette remarque de Nicodème parlant de Judas : « Je ne trouve pas convenable qu'il y ait parmi les siens quelqu'un qui ne sait pas s'il est pour Lui ou contre, et qui est comme un caméléon qui prend la couleur et l'aspect de ce qui l'entoure »113.4. Ou bien encore lorsque Pierre pose cette question : « Mais ce scribe a dit : "Il manque le caméléon au groupe". Le caméléon, n'est-ce pas cet animal qui à son gré change de couleur ? »225.1. Pline, dans son Histoire Naturelle donne du caméléon une description précise montrant que c'était un animal bien connu des romains. Et Plutarque confirme : « Il est vrai que le caméléon change aussi de couleur » . Fréquent en Egypte, cet animal pouvait sans doute aussi être présent en liberté en Palestine au temps de Jésus, comme il l'est encore aujourd'hui . D'ailleurs quelques traductions bibliques (Lévitique 11, 30) le mentionnent. FOOTNOTES : Pline, Histoire Naturelle, Livre 8, 51. : Plutarque, Œuvres morales 978a. : Ainsi que c'est précisé sur le site Internet du Ministère des Affaires Etrangères d'Israël, à la rubrique Nature.
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Un chien peut en cacher un autre
Le chien n'est mentionné dans le Nouveau Testament qu'avec un certain mépris . En Palestine au premier siècle, cet animal n'était pas considéré comme le compagnon et l'ami de l'homme. « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens », dit Jésus (Mt 7, 6); et plus loin encore : « Il n'est pas juste de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens » (Mt 15, 26). Il n'est donc pas surprenant que le chien soit pratiquement absent des six mille pages de Maria Valtorta. Alors, lorsqu'elle note dans un épisode à la Belle Eau à la fin de la première année de vie publique : « un chien, c'est le second qui se présente dans mes visions »129.1, le lecteur attentif est surpris, puisque pour lui, c'est la première fois qu'un chien semble mentionné. Maria Valtorta fait-elle erreur ? Il faut beaucoup de patience et de mémoire pour avoir la réponse à cette interrogation : au livre 9, pendant la Passion, trois ans plus tard selon le récit, un chien croise la fuite de Judas : « Dans cette course aveugle il va heurter un chien errant, le premier chien que je vois depuis que j'ai les visions, un gros chien gris et hirsute qui s'écarte en grognant, prêt à s'élancer contre celui qui l'a dérangé »605.3 . Tout s'éclaire en remarquant que cette vision de la Passion eut lieu le 31 mars 1944, et celle de la Belle Eau le 13 mars 1945, un an plus tard ! Et c'est bien entendu à mettre une fois de plus au crédit des indices d'authenticité de ces visions. FOOTNOTES : Le mot cynique légué par la langue grecque montre combien ce mépris pour les chien était général dans l'Antiquité.
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Les figues de Barbarie de Sychar
Lorsque Jésus passe par Sychar, au début janvier 28, Maria Valtorta décrit : « Jésus marche devant, seul, en frôlant une haie de cactus qui, se moquant de toutes les autres plantes dépouillées, avec leurs grosses palettes épineuses sur lesquelles il reste quelques fruits que le temps a rendus rouge brique ou sur lesquelles déjà rit quelque fleur précoce jaune teintée de cinabre »147.1. C'est la description exacte des figues de Barbarie. De couleur pourpre plus ou moins foncée, ou parfois jaunâtre avec des nuances de rouge. La floraison de ce cactus est jaune. Les fruits se récoltent effectivement jusqu'en décembre/janvier. Originaire de Goa, il est aussi appelé figuier d'Inde , et était connu de Pline, de Théophraste et de Strabon. (Dictionnaire universel de Trévoux 1738, tome 3 p815/816). Ce qui nous permet d'apprécier une fois de plus la spontanéité et la qualité des descriptions de Maria Valtorta : « Ils trouvent finalement une haie de figuiers d'Inde aux sommets desquels, hérissées de piquants, il y a des figues qui commencent à mûrir. Mais tout est bon pour qui a faim et, en se piquant les doigts, ils cueillent les plus mûres »217.4 ou encore : « les cactées de la plaine ou des bas coteaux revêtent de couleurs de jour en jour plus gaies les ovules de corail bizarrement posés par un joyeux décorateur au sommet des spatules charnues qui semblent des mains qui forment en se fermant des étuis piquants qui tendent vers le ciel les fruits qu'elles ont fait croître et mûrir »221.1.
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Des crocodiles dans la plaine de Saron
Le lecteur sera peut-être encore plus surpris quand, venant de Sycaminon et approchant de Césarée, la troupe apostolique aperçoit des petits sauriens ! Pierre demande : « Oh ! Que sont-ils ? Des Léviathans » « Tu as bien dit, Simon. Exactement ce sont des crocodiles, petits, c'est vrai, mais capables de t'empêcher de marcher pendant un bon moment ». « Et qu'est-ce qu'ils font là ? » « Ils y ont été amenés pour le culte, je crois depuis l'époque où les phéniciens dominaient le pays. Et ils y sont restés, en devenant de plus en plus petits mais pas moins agressifs pour autant, en passant des temples à la vase du cours d'eau. Maintenant ce sont de gros lézards, mais avec de ces dents ! ». (...) « Un gros lézard, il ne semble pas que ce soit autre chose, mais avec la tête classique de crocodile, se trouve en travers de la route faisant semblant de dormir »254.1.2. La présence de crocodiles dans la plaine de Saron a certes de quoi étonner, et pourrait sembler anachronique. Or Pline, dans son Histoire Naturelle évoque en ce lieu le Crocodilum flumen, tandis que le géographe Strabon parle des ruines d'une ville nommée Krokodeilon polis . L'existence de ces petits crocodiles fut confirmée par plusieurs pèlerins tout au long des siècles. Signalons Jacques de Vitry (1230); R. Pockocke (1760); ou Joseph Fr. Michaud, qui confirme en 1831 : « ces crocodiles sont de la plus petite espèce ». Puis Victor Guérin en 1883 précise : « Il existe de petits crocodiles dans cet humble fleuve, et il ne faut pas s'y baigner sans précaution. (...) ils étaient petits et d'environ cinq à six pieds de long (...) des crocodiles auraient été jadis transportés d'Egypte en Palestine ». La rivière et le pont décrits plus loin par Maria Valtorta existent également : la rivière se nomme le Nahr ez Zerqa , et dans Lands of the Bible, 1881 McGarvey évoque les vestiges d'un pont ancien, à 1,5 km de l'embouchure de cette rivière. On peut donc aussi accorder quelque crédit ou attention au dialogue qui suit cette rencontre inattendue : « Moi, je mourrais de peur si je devais en approcher » dit Marthe . « Vraiment ? Mais cela n'est rien, femme, à côté du vrai crocodile. Il est au moins trois fois plus long et plus gros ». Le Nahr al Zarqa, la rivière aux crocodiles, « un cours d'eau toujours alimenté, même en été... un petit fleuve dont le lit est plutôt large »254.2 « Et affamé aussi, celui-là était rassasié de couleuvres ou de lapins sauvages ». « Miséricorde ! Des couleuvres aussi ! Mais où nous as-tu amenés, Seigneur ? gémit Marthe. Elle est si effrayée que tout le monde se laisse gagner irrésistiblement par l'hilarité ». Et à Marthe qui se demande: « Ils sont peut-être nécessaires ?» « Cela, il faudrait le demander à Celui qui les a faits. Mais crois bien que, s'Il les a faits, c'est signe qu'ils sont utiles, ne serait ce que pour faire briller l'héroïsme de Marthe, dit Jésus avec un fin scintillement dans les yeux ». « Oh ! Seigneur ! Tu plaisantes et tu as raison, mais moi j'ai peur et je ne me vaincrai jamais ». « Nous verrons cela »254.3. Cette ultime remarque peut passer inaperçue ou paraître énigmatique à des lecteurs étrangers, mais elle prend tout son sens en France, pour qui connaît l'antique tradition provençale des Saintes Marie de la mer. Jacques de Voragine, dans La légende dorée, (1255) raconte : « Marthe, surmontant sa peur, débarrassa les riverains du Rhône, en aval d'Avignon, de la Tarasque, ce dragon à longue queue qui dévorait hommes et bétail ». Beaucoup d'historiens pensent qu'il s'agissait probablement d'un crocodile. Cet animal aurait atteint le Rhône après le naufrage d'un bateau qui le transportait vers quelque amphithéâtre voisin (probablement celui d'Arles). La Tarasque devint ainsi le symbole de la ville de Tarascon. Jacques de Voragine écrivait encore : « déliant sa ceinture, elle la noua autour de l'encolure du monstre, que ce geste rendit instantanément aussi doux qu'un agneau et qui se laissa docilement conduire jusqu'à la ville où les habitants le massacrèrent ». Et les commentateurs s'interrogent: « Que peut bien signifier ce geste accompli à l'aide de la ceinture et que cache-t-il ? ». Les lecteurs de Maria Valtorta associeront certainement l'évocation de cette tradition médiévale avec ces propos de Jésus à Marthe: « Donne-moi cette main qui n'a jamais péché, qui a su être douce, miséricordieuse, active, pieuse. Elle a toujours fait des gestes d'amour et de prière. Elle n'est jamais devenue paresseuse. Elle ne s'est jamais corrompue. Voilà, je la tiens dans les miennes pour la rendre plus sainte encore. Lève-la contre le démon, et lui ne la supportera pas. Et prends cette ceinture qui m'appartient. Ne t'en sépare jamais, et chaque fois que tu la verras, dis-toi à toi-même: Plus forte que cette ceinture de Jésus est la puissance de Jésus et avec elle on vient à bout de tout: démons et monstres. Je ne dois pas craindre »231.7. Par ses écrits, Maria Valtorta, tout en nous dévoilant une curiosité historique peu connue, conforte donc la crédibilité d'une légende provençale ! Simple inspiration d'auteur ? FOOTNOTES : L'archéologue R. Stieglitz la mit au jour en 1999. : Ne pas confondre avec le Jabbok, qui porte aussi ce nom (« rivière bleue »), mais se situe en Jordanie. : J. de Voragine, La Légende dorée, édition de 1902, 3eme partie, p 307, article consacré à Marthe.
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Mais où est donc passé le chat ?
La plupart des animaux mentionnés dans la bible sont aussi présents, d'une façon ou d'une autre, dans L'évangile tel qu'il m'a été révélé. Mais parmi les animaux familiers de nos jours, il est surprenant de remarquer que Maria Valtorta ne signale à aucun moment la présence d'un quelconque chat. Pourtant que cet animal ait pu exister à l'état sauvage ou domestique dès la plus haute antiquité en Egypte, les momies trouvées à Thèbes, les statuettes égyptiennes, le témoignage d'Hérodote , en sont autant de preuves. Sacré dans l'Egypte ancienne, le chat semble toutefois inconnu de la bible . Etait-il alors considéré comme un animal impur ou maudit par les israélites ? Cette explication donnée par Jésus de la terreur de Judas après sa trahison pourrait le laisser supposer : « Tu dis qu'il paraissait fou et enragé. il l'était d'une rage satanique. Sa terreur à la vue du chien, animal rare, en particulier à Jérusalem, venait du fait qu'on l'attribuait à Satan, depuis un temps immémorial, cette forme pour apparaître aux mortels. Dans les livres de magie, on dit encore qu'une des formes préférées de Satan pour apparaître est celle d'un chien mystérieux ou d'un chat ou d'un bouc »605.16. Ce sujet mériterait peut-être une étude plus approfondie ? De même que l'absence dans l'œuvre de certains animaux domestiques tels les canards, les oies, les pintades ou les dindes... * FOOTNOTES : Voir en particulier Hérodote, Histoires, Livre II, chap. 46 et 47. : Selon International Standard Bible Encyclopedia (ISBE), le mot chat n'est mentionné qu'une seule fois dans toute la bible, (Baruc 6, 21). C'est également l'opinion d'Osty (voir note 21 de la Lettre de Jérémie).
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Réflexions sur le riz, l'avoine et le seigle
Depuis des milliers d'années, le riz a été l'alimentation de base en Asie du Sud et en Orient. Pourtant il n'est pas question du riz dans la bible, contrairement au Talmud qui le connaît sous le nom de orez. Aucun témoignage ne mentionne sa culture en Palestine au premier siècle. Mais cette culture du riz est pratiquée dans la plaine de Hulé depuis maintenant quelques siècles . L'absence de la moindre allusion au riz par Maria Valtorta peut donc être porté au crédit de l'authenticité de ses révélations. Le seigle et l'avoine ne sont pas non plus mentionnés dans la bible. Si donc Maria Valtorta y avait puisé son inspiration, elle n'aurait sans doute pas cité dans son œuvre l'avoine à plusieurs reprises, dès les premières pages : « une belle tonnelle qui coupe en deux le verger jusqu'au commencement des champs, dont les avoines sont récoltées »5.1 comme aux toutes dernières : « la paille peut-elle suffire ? Elle ne suffit pas même pour le ventre des bêtes de somme, et si leur maître ne fortifie pas les animaux avec de l'avoine et des herbes fraîches, les animaux nourris de la seule paille dépérissent et finissent par mourir »635.13. Quant au seigle, elle en observe dans la région de Kérioth : « Dans des champs assez étroits mais bien tenus, cultures diverses de céréales : orge, seigle surtout, et aussi de beaux vignobles sur les terres les plus ensoleillées »78.1. Un texte du Talmud, la Mischna, confirme que le seigle (schiphon) et l'avoine (schibboleth schoual) étaient connus et cultivés en Judée vers le premier siècle , mais il est hautement improbable que ce texte ait pu influencer Maria Valtorta ! FOOTNOTES : Salomon Munk, Palestine, Description géographique, historique et archéologique, 1845 p 18. : Voir aussi Constantin François Volney, Voyage en Syrie et en Egypte, 1787 page 288-289.
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Les agaves
A plusieurs reprises dans l'œuvre il est question de l'agave, cette étonnante cactée originaire d'Amérique, mais qui existe à l'état sauvage dans les zones méditerranéennes. Maria Valtorta les a bien observés et en donne un portrait très détaillé. « Trente années d'espérance, oh! la longue attente ! voilà : maintenant ils sont fleuris comme la fleur de l'agave solitaire"102.3 Un peu plus loin : « Il rappelle l'agave qui, près de mourir, sort un grand candélabre avec sa fleur à sept pétales qui flamboient et répandent son parfum »127.1. Puis : « Des chèvres blanches et des chèvres noires, grandes, agiles, aux longues cornes recourbées, aux yeux doux et vifs broutent les cactées et donnent l'assaut aux agaves charnus, à ces énormes pinceaux de feuilles dures et épaisses qui sont comme des artichauts ouverts au milieu desquels se dresse le candélabre de cathédrale, à la tige géante aux sept bras sur lesquels flambe une fleur jaune et rouge au parfum agréable »221.1... « Plus belle est la fleur de l'agave, si majestueuse, si puissante »412.1. Toutes ces descriptions sont exactes : après dix ou quinze années s'élève en son centre une tige pouvant atteindre 12 m, et qui porte au sommet des paquets de fleurs fournissant un nectar abondant et odorant. La floraison est unique et peu après la tige de l'agave meurt. Dois-je préciser que je n'ai trouvé nulle mention de l'agave dans les nombreux dictionnaires bibliques que j'ai consulté, ce qui montre que la bible n'était pas, ici encore, la source d'inspiration de Maria Valtorta.
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Les beaux champs de lin de Lazare
A de nombreuses reprises Maria Valtorta évoque les champs de lin de la Judée. « Ils vont vers de magnifiques vergers et des champs de lin de hauteur d'homme, prêt à être coupés »84.1. Près de Béthanie « Jésus se repose près d'un champ de lin tout en fleurs, qui appartient à Lazare... Si haut que soit le lin à son complet développement, Jésus émerge largement de cette mer verte et bleue »204.1. Ailleurs encore « Derrière le fourré, un champ de lin dont le vent fait onduler les hautes tiges qui commencent à sortir leurs fleurs de couleur bleu ciel »575.2. Ou encore « Des étoupes floconneuses de lin ou de chanvre semblent des tresses défaites le long du mur blanchi à la chaux »262.2. Il est avéré que le lin, très fréquent en Egypte, était aussi cultivé en Palestine (comme le chanvre et peut-être même le coton) bien avant le temps de Jésus. La gaze, cette fine étoffe de lin et de soie, doit d'ailleurs son nom à la ville de Gaza où elle était initialement fabriquée . De même le byssus, ou byssos était bien connu en Judée. Maria Valtorta l'évoque à maintes reprises dans son œuvre : « Il en sort tant de sachets de byssos... Des couleurs délicates transparaissent à travers le lin très fin »294.3. FOOTNOTES : Dictionnaire technologique ... universel des arts et métiers 1827, Tome X, p118. : Le byssos a été connu de la plupart des peuples orientaux, notamment des Hébreux. Fabriqué aussi en Grèce, (en Elide et à Patras) le linum byssinum se vendait au poids de l'or selon Pline. : Le byssus était la matière du manteau des lévites. Il est mentionné dans la bible: 1 Chroniques 4, 21; 15, 27; Esther 1, 6; 8, 15; Proverbes 31, 22; Luc 16, 19; Apocalypse 18, 12, 16; 19, 8, 14.
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Tous les articles et analyses présentés dans cette section sont extraits de l'ouvrage suivant :

Couverture du livre L'énigme Valtorta (tome 1)

L'énigme Valtorta (tome 1), une vie de Jésus romancée

Par Jean-François Lavère

339 pages

ISBN 9782364630253

Editions Rassemblement A Son Image

Bilan de dix ans de recherches, cette étude révèle l'immense érudition contenue dans l'évangile tel qu'il m'a été révélé de Maria Valtorta.

D'où Maria Valtorta possédait-elle ses mystérieuses connaissances en astronomie, en géographie, en histoire, en Ecriture Sainte et en tant d'autres disciplines ? Beaucoup de lecteurs se sont posés cette question.

Au terme d'une étude rigoureuse, le polytechnicien Jean Aulagnier affirma qu'aucune intelligence humaine ne pouvait maîtriser un tel savoir dans des matières si variées.

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