Des potagers bien garnis
Il semble admis que la pomme de terre, la tomate, l'arachide, le poivron, le chocolat, la goyave, l'avocat et l'ananas, pour citer quelques aliments courants sur nos tables aujourd'hui, étaient inconnus en Palestine au temps de Jésus... Tout comme ils sont absents dans le texte de Maria Valtorta qui, par ces omissions, évite ainsi le piège de l'anachronisme ! Il n'est pas non plus question de carotte dans l'œuvre. La carotte telle que nous la consommons de nos jours, est le produit de l'intervention humaine, au 16e siècle, par croisement des variétés à chair rouge et à chair blanche. Un autre absent, le maïs, était effectivement inconnu en Palestine à cette époque. Originaire des Amériques, le maïs fut introduit en Europe au 16e siècle.
Voici un bref échantillonnage des descriptions horticoles de Maria Valtorta : « c'est un jardin. Il n'y a pas de salade. Mais des poireaux, des aulx, des herbes fines, des légumes, il y en a. Et les courges ! »384.3. « Des légumes et j'ai encore quelques melons »496.1. « Une corde où sont suspendus des paquets d'aulx et d'oignons »531.8. « Ils sont passés pour prendre mes concombres »564.11. Poireaux, aulx, oignons, melons, concombres étaient en effet, semble-t-il, très prisés des hébreux300. Mais il y a aussi dans l'œuvre des fenouils, « la chicorée, les salades, les légumes, les jeunes plantes de cucurbitacées », des figues, des dattes, des olives, du raisin, des pommes, des grenades, des fraises, des framboises, etc.