Réflexions sur le riz, l'avoine et le seigle
Depuis des milliers d'années, le riz a été l'alimentation de base en Asie du Sud et en Orient. Pourtant il n'est pas question du riz dans la bible, contrairement au Talmud qui le connaît sous le nom de orez. Aucun témoignage ne mentionne sa culture en Palestine au premier siècle. Mais cette culture du riz est pratiquée dans la plaine de Hulé depuis maintenant quelques siècles304. L'absence de la moindre allusion au riz par Maria Valtorta peut donc être porté au crédit de l'authenticité de ses révélations. Le seigle et l'avoine ne sont pas non plus mentionnés dans la bible. Si donc Maria Valtorta y avait puisé son inspiration, elle n'aurait sans doute pas cité dans son œuvre l'avoine à plusieurs reprises, dès les premières pages : « une belle tonnelle qui coupe en deux le verger jusqu'au commencement des champs, dont les avoines sont récoltées »5.1 comme aux toutes dernières : « la paille peut-elle suffire ? Elle ne suffit pas même pour le ventre des bêtes de somme, et si leur maître ne fortifie pas les animaux avec de l'avoine et des herbes fraîches, les animaux nourris de la seule paille dépérissent et finissent par mourir »635.13. Quant au seigle, elle en observe dans la région de Kérioth : « Dans des champs assez étroits mais bien tenus, cultures diverses de céréales : orge, seigle surtout, et aussi de beaux vignobles sur les terres les plus ensoleillées »78.1. Un texte du Talmud, la Mischna, confirme que le seigle (schiphon) et l'avoine (schibboleth schoual) étaient connus et cultivés en Judée vers le premier siècle305, mais il est hautement improbable que ce texte ait pu influencer Maria Valtorta !