Les témoins oculaires

Une bien étrange découverte près de Pompéi.

2 min

Alors que Jésus passe par la garnison d'Alexandroscène en janvier 29, Maria Valtorta relate ce dialogue anodin entre deux soldats romains : « Procore ne vient pas. Il envoie le triaire Aquila…Bien ! Bien ! Mieux vaut lui que Cecilius Maximus lui-même »329.6. Pendant les quinze années qui suivirent la rédaction de ce dialogue en novembre 1945, l'existence de ce gradé romain peu apprécié de ses hommes pouvait paraître n'être qu'une pure affabulation. Puis eut lieu la découverte fortuite lors de travaux autoroutiers près de Pompéi, en 1959, de 127 tablettes d'argile. L'une de ces tablettes255, étudiée en 1966, révèle textuellement : « Aux Ides de juillet256 Marcus Caecilius Maximus, reconnaît avoir reçu 3000 sesterces de Gaius Sulpicius Faustus pour la vente de vert-de-gris. Fait à Puteoli ». Les permissions, promotions et mutations dans l'armée romaine se faisaient principalement fin juin, tous les un ou deux ans. Le vert de gris (ou vert de Grèce), très prisé dans l'Antiquité257, était obtenu à partir de feuilles de cuivre macérées dans du marc de raisin. Sa production était donc concentrée dans les zones viticoles. Il est donc crédible qu'un officier revenant de Palestine ait été tenté d'en rapporter en rentrant au pays, pour arrondir sa solde ! La date et le nom rendent extrêmement probable qu'il s'agisse du militaire évoqué par Maria Valtorta.

Notes de bas de page

255
La Tabulae Pompeianae Sulpiciorum n°66.

256
Soit très exactement le 14 juillet de l'an 29.

257
L'usage du vert de gris (aerugo) est fréquent dans les poudres picturales des fresques de Pompéi.

À propos de : Les témoins oculaires

« Les Apôtres étaient au nombre de douze ; les disciples, premiers ministres de l'Evangile, au nombre de soixante-douze ; mais les autres disciples ou premiers témoins, étaient en nombre infini ! » Nicéphore Callixte Histoire Ecclésiastique I, II, c. 45

« De toutes les villes on s'acheminait vers Lui... » Luc 8, 4

Même le lecteur le plus superficiel ne peut échapper à l'impression de vie qui se dégage tout au long des six mille pages de l'œuvre de Maria Valtorta. Ceci est dû en partie à l'abondance des personnages rencontrés par Jésus au cours de ses innombrables déplacements, ces foules dont témoignent à plusieurs reprises les évangélistes.

L'œuvre décrit plus de cinq cent personnages principaux, nommément désignés et dont les faits et gestes sont suffisamment détaillés pour pouvoir dresser de chacun un profil psychologique, dirait-on aujourd'hui. A ces premiers rôles il convient encore d'ajouter quelques deux ou trois cent figurants simplement désignés par leur noms ou seulement évoqués par des attributs comme la belle-mère ; une voisine ; un paysan ; une vieille ; la servante ; un aveugle ; etc. La foule de ces témoins oculaires du séjour terrestre de Jésus a été passée au crible de l'Histoire et de la Tradition. Et cette étude systématique m'a permis d'identifier plus de deux cent personnes dont le souvenir et parvenu jusqu'à nous par des témoignages antiques. Maria Valtorta non seulement les fait revivre dans leur contexte historique, mais pour chacun elle nous décrit les circonstances qui ont déterminé leurs choix décisifs, pour ou contre Jésus, menant certains jusqu'au martyre, et d'autres au déicide. Une fois de plus, il est bien entendu impossible de donner ici une vue exhaustive de tous ces destins178. Comme pour les précédents chapitres, je n'en donnerai donc que quelques exemples pris ça et là.

Notes de bas de page

178
Cette étude fait l'objet du Dictionnaire des personnages de l'Evangile, ouvrage réalisé en collaboration avec F.-M. Debroise et Mgr R. Laurentin, 2012 Ed. Salvator.

📚 Source des articles

Tous les articles et analyses présentés dans cette section sont extraits de l'ouvrage suivant :

Couverture du livre L'énigme Valtorta (tome 1)

L'énigme Valtorta (tome 1), une vie de Jésus romancée

Par Jean-François Lavère

339 pages

ISBN 9782364630253

Editions Rassemblement A Son Image

Bilan de dix ans de recherches, cette étude révèle l'immense érudition contenue dans l'évangile tel qu'il m'a été révélé de Maria Valtorta.

D'où Maria Valtorta possédait-elle ses mystérieuses connaissances en astronomie, en géographie, en histoire, en Ecriture Sainte et en tant d'autres disciplines ? Beaucoup de lecteurs se sont posés cette question.

Au terme d'une étude rigoureuse, le polytechnicien Jean Aulagnier affirma qu'aucune intelligence humaine ne pouvait maîtriser un tel savoir dans des matières si variées.

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Une bien étrange découverte près de Pompéi. - Énigmes Valtorta | Maria Valtorta