La guérison des deux aveugles
Ayant quitté Marthe, Jésus part flâner dans les rues de Capharnaüm, en compagnie de Jean. Quand Maria Valtorta évoque « le Benjamin de Capharnaüm, celui d'une lointaine vision »232.3, nous pouvons être surpris, puisqu'elle fait allusion à une vision reçue le 7 mars 1944, mais qui dans la chronologie correspond à une scène de l'an 29, et se trouve en MV 352. Sur la place du village, Jésus croise le pharisien Simon, le seul parmi les cinq de Capharnaüm, à ne pas Lui être franchement hostile. Pour preuve, il invite Jésus à venir manger chez lui, ce qui aura lieu le surlendemain. Les apôtres étant de retour, ils rentrent tous à la maison pour le souper. Surviennent alors deux aveugles qui implorent « Jésus, Fils de David, aie pitié de nous ! »232.5. Ils obtiennent le miracle, comme en témoigne Matthieu(Mt 9,27-31). Mais cette journée particulièrement chargée n'est pas encore terminée qu'on apporte à Jésus un possédé muet. Pierre s'emporte : « Le jour ne vous suffit pas, long comme il est ? Est-ce une heure pour déranger de pauvres voyageurs ? Revenez demain »232.8. Mais les parents du possédé supplient, car disent-ils, « dans un moment, quand la lune sera haute, il hurlera fort »232.8. Ce détail est pertinent, puisque dans cette soirée du 29 mai, la lune se lève au crépuscule, et monte dans le ciel au cours de la nuit. Les pharisiens, attirés par le bruit, sont venus observer, et quand Jésus accorde ce nouveau miracle445., ils commentent : « S'il n'avait pas eu l'aide de Belzébuth, il ne l'aurait pas fait »232.9. C'était justement pour limiter ces blasphèmes contre l'Esprit que Jésus avait demandé aux miraculés de rester discrets dans leurs témoignages de louanges.