La guérison de l'homme à la main paralysée
C'est seulement le samedi suivant, 8 juillet, que le groupe revient à Capharnaüm, pour l'office du sabbat, après s'être reposés deux jours à Bethsaïda. « Nous venons juste de débarquer au "Puits du figuier"471 venant de Bethsaïda, pour ne pas faire un pas de plus qu'il n'est permis »263.1 précise Pierre à un pharisien soupçonneux. Les déplacements à la voile n'entraient en effet pas dans le décompte des distances sabbatiques. Et un an plut tôt, pour aller voir la Belle de Corozaïn, ils avaient également utilisé la barque un jour de sabbat(Cf. MV 94.2). Pour la lecture, Jaïre indique à Jésus : « Le passage du premier livre des Rois où on raconte comment David, trahi par les Zipheis, fut signalé à Saül qui était à Gabaa472 »263.2.(Ce passage, tiré de 1 Samuel 23, 19-28, était effectivement primitivement désigné comme Livre 1 des Règnes ou des Rois dans la Septante et la Vulgate). A peine le Seigneur a-t-Il achevé son commentaire qu'un pharisien incite un homme à la main atrophiée à s'avancer. L'épisode est bien connu, car il est rapporté par Matthieu, Marc et Luc (Mt 12,9-14 ; Mc 3,1-6 ; Lc 6,6-11). On trouve de légères variantes dans leurs trois récits. Par exemple chez Matthieu ce sont les pharisiens qui posent la question « Est-il permis de guérir le jour du sabbat ? ». En confrontant les versions évangéliques au texte de Maria Valtorta, il semble que les évangélistes aient ajouté quelques paroles provenant en fait d'autres circonstances. Et seule Maria Valtorta mentionne la réponse faite par Jésus à sa propre question : « Il n'est pas permis le sabbat de faire un travail. Mais, comme il est permis de prier, de même il est permis de faire du bien, car le bien est une prière plus grande encore que les hymnes et les psaumes que nous avons chantés »263.4.