Le témoignage du père Roschini
Il serait impensable, dans ce chapitre consacré aux questions exégétiques et aux solutions que peut y apporter L'Evangile tel qu'il m'a été révélé, de ne pas évoquer ici à nouveau le témoignage de celui qui fut aussi fondateur et premier recteur (pendant quinze ans) de la faculté théologique pontificale Marianum395. Dans l'ouvrage qu'il rédigea au soir de sa vie396, et qu'il considéra « comme le plus important de sa vie », il affirme : « Tous les passages bibliques qui se rapportent à Marie dans les deux Testaments, du livre de la Genèse (3,15) à l'Apocalypse (12), se trouvent mis en valeur dans la mariologie valtortienne. Les passages "prétendus antimarials" s'y trouvent tous, mais avec l'interprétation qui s'impose, propre à dissiper toute ombre autour de la lumineuse figure de Marie ». Et pour étayer ses dires, il expose en détail397 les interprétations valtortiennes des quatre passages évangéliques prétendus antimarials, à savoir Mt 12,46-50; Lc 11,27-28; Lc 2,33; 41-52 et Je 2,2-5. Il conclut cette analyse : « On peut se demander ce qu'il y a d'antimarial dans ces quatre textes... Dûment interprétés, ils sont une véritable hymne de louange à Marie ».