Le vêtement du Grand Prêtre
Lorsqu'elle voit le Grand Prêtre d'alors, Siméon ben Boéthos, au temple, Maria Valtorta décrit admirablement et parfaitement le vêtement de ce digne personnage, mais elle n'utilise aucun vocabulaire spécifique : « le Souverain Prêtre. Un vieillard solennel, vêtu de lin très fin et par-dessus ce premier vêtement une tunique plus courte, de lin aussi, et pardessus encore une sorte de chasuble, quelque chose d'intermédiaire entre la chasuble et l'habit des diacres, multicolore : pourpre et or, violet et blanc s'y alternent et brillent comme des gemmes au soleil ; deux gemmes authentiques, par-dessus tout cela brillent encore plus vivement à la hauteur des épaules. Ce sont peut-être des boucles avec leurs chatons précieux. Sur la poitrine, une large plaque toute étincelante de gemmes soutenue par une chaîne d'or. Des pendentifs et autres ornements brillent en bas de la tunique courte et l'or éclate sur le front à la partie supérieure d'une coiffure qui me rappelle celle des prêtres orthodoxes, leur mitre arrondie au lieu d'être pointue comme celle des catholiques »8.5. Ce n'est que plus loin dans l'œuvre, au fil des messages de Jésus, que le lecteur découvre les mots éphod, rational et tiare.
Maria Valtorta ne semble même pas s'être inspirée du chapitre 28 de l'Exode, qui décrit l'Éphod, le plus noble insigne des pontifes, qui le revêt jusqu'à mi-corps, courte tunique d'une étoffe richement brodée. Les épaules sont effectivement ornées d'une pierre précieuse d'une étonnante grosseur. Sur le devant de l'Éphod, se place le pectoral retenu par quatre chaînes d'or, et enrichi lui-même de douze pierres précieuses sur lesquelles est écrit le nom d'une des douze tribus et de l'or. Durant son procès, Jésus proclame devant Caïphe : « Et Moi seul je porte le vrai Rational sur lequel il est écrit : Doctrine et Vérité360 »604.14.