Est-il permis de guérir le jour du sabbat...

Vous serez donc saints, car je suis saint

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Lévitique 11, 45

Cette exhortation du Lévitique se trouve accompagnée de nombreuses indications sur la recherche de la sainteté, sur les prescriptions relatives aux sacrifices et sur les lois de purification. Comme on s'y attend désormais avec le texte de Maria Valtorta, la mise en œuvre de tous ces préceptes est parfaitement prise en compte tout au long de L'Evangile tel qu'il m'a été révélé, de façon naturelle et discrète, comme faisant partie des activités ordinaires de la vie quotidienne. Lorsqu'une femme avait donné naissance à un enfant, après 40 jours pour un garçon et 80 jours pour une fille, la mère devait apporter deux offrandes au Temple : un agneau comme sacrifice de remerciement, et une jeune colombe ou une tourterelle comme sacrifice expiatoire. Ainsi pour Elisabeth, qui « offre son agneau bêlant pour l'holocauste et la colombe pour le péché (...) la cérémonie de la présentation du nouvel Israélite et la purification de la mère est encore plus pompeuse que pour la présentation de Marie, parce que Jean est le fils d'un prêtre et les prêtres font grande fête »25.2. Et quand Jean d'Endor évoque le souvenir de sa mère, il raconte : « Nous étions des prosélytes et je suis venu dans les bras de ma mère justement pour une Pâque, car je suis né dans les premiers jours d'Adar. Ma mère, qui était de Judée, s'est mise en voyage dès qu'elle a pu, pour offrir à temps son garçon au Seigneur »197.2. A Césarée de Philippe, Jésus sauve de la mort un nouveau-né. Dorca, la jeune mère369, vient de s'évanouir. « Quand elle va s'éveiller, dites-lui d'appeler l'enfant : Jésaï-Tobie. Je la reverrai au Temple le jour de sa purification »345.5. Et de fait, quarante jours plus tard, Jésus croise Dorca au Temple alors qu'elle vient juste d'achever le rite de purification.

Tout lépreux guéri devait se purifier huit jours. A l'occasion d'une parabole dite à Nazareth, Jésus rappelle le processus de purification : « le lépreux guérit (...) il doit se montrer au prêtre. Celui-ci, après l'avoir quelque temps examiné avec attention, le fait purifier après un premier sacrifice de deux passereaux. Et après, non pas une, mais deux lessives de ses vêtements, l'homme guéri revient trouver le prêtre avec les agneaux sans tache, l'agnelle et la farine et l'huile prescrits. Le prêtre le conduit alors à la porte du Tabernacle. Voilà alors que l'homme est religieusement admis de nouveau dans le peuple d'Israël »245.5. Un vendredi, après avoir guéri Anastasica, Jésus décide : « Donnez-lui du pain et de la nourriture. Et Toi, Mathieu, donne-lui une paire de tes sandales. Moi, je vais lui donner un manteau pour qu'elle puisse aller trouver le prêtre quand elle se sera restaurée. Donne-lui aussi l'obole, Judas, pour les dépenses de la purification »360.14. Et le vendredi suivant, donc effectivement huit jours plus tard, alors qu'ils approchent du temple : « Nous devrions trouver aussi la femme guérie de la lèpre, observe le Zélote. Oui, elle a fidèlement observé les préceptes, mais maintenant le temps de la purification doit être accompli »365.10. Celui qui avait touché un mort était impur durant sept jours. « Celui qui touchera un mort, un corps humain quelconque, sera impur pendant sept jours »(Nombres 19, 11). Ainsi, après la mort du vieux Saül dans ses bras, à Kérioth, Jésus applique scrupuleusement la Loi. « Je ne change pas la Loi. La Loi, c'est la loi et un Israélite l'observe. Nous sommes impurs. Entre le troisième jour et le septième, nous nous purifierons. Jusque là, nous sommes impurs »78.9.

Notes de bas de page

369
Il s'agit sans doute de la veuve Dorcas ressuscitée par Pierre dans Actes 9, 36-41.

À propos de : Est-il permis de guérir le jour du sabbat...

Luc 14, 1-11

« Ainsi parle l'Éternel : Observez le droit, pratiquez la justice, car Mon salut est près d'arriver et Ma justice de se révéler. Heureux l'homme qui agit ainsi, le fils de l'homme qui s'y tient fermement, qui observe le Sabbat sans le profaner et préserve sa main de toute action mauvaise ». Isaïe 56, 1-2

Parmi les innombrables sujets qui provoquent l'interrogation, l'étonnement ou l'admiration du lecteur, la connaissance du judaïsme telle qu'elle apparaît dans le texte de Maria Valtorta n'est certes pas le moindre. En effet bien rares sont les personnes nées et éduquées dans la culture chrétienne, et qui a priori n'ont pas étudié le judaïsme, capables de donner les preuves d'une telle érudition. Et qui plus est, ce savoir concerne les trois domaines exigés de tout fidèle juif : la connaissance des commandements, lois, préceptes, la connaissance de l'histoire du peuple d'Israël, et la connaissance de la Sagesse.

📚 Source des articles

Tous les articles et analyses présentés dans cette section sont extraits de l'ouvrage suivant :

Couverture du livre L'énigme Valtorta (tome 1)

L'énigme Valtorta (tome 1), une vie de Jésus romancée

Par Jean-François Lavère

339 pages

ISBN 9782364630253

Editions Rassemblement A Son Image

Bilan de dix ans de recherches, cette étude révèle l'immense érudition contenue dans l'évangile tel qu'il m'a été révélé de Maria Valtorta.

D'où Maria Valtorta possédait-elle ses mystérieuses connaissances en astronomie, en géographie, en histoire, en Ecriture Sainte et en tant d'autres disciplines ? Beaucoup de lecteurs se sont posés cette question.

Au terme d'une étude rigoureuse, le polytechnicien Jean Aulagnier affirma qu'aucune intelligence humaine ne pouvait maîtriser un tel savoir dans des matières si variées.

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