Croisière le long de la côte phénicienne et syrienne
Nous avons évoqué au début de ce chapitre la vitesse moyenne des navires à voile au début du premier siècle. Comment ces données sont-elles prises en compte dans L'évangile tel qu'il m'a été révélé, c'est ce que nous allons maintenant analyser.
A deux reprises dans l'œuvre, les apôtres longent la côte méditerranéenne. La première fois accompagnés de Jésus, c'est avec une petite flottille163 de « cinq barques parties à l'aube »252.3 qu'ils quittent Sycaminon, par une belle matinée de juin, à destination de Sidon, située à 90 km164 plus au nord. Le lendemain, sur le chemin du retour ils s'approchent de Tyr ... « aux premières heures du matin »251.1, soit vers 9h (35 km à 10 km/h environ). « Des deux côtés de l'isthme, il y a deux ports. L'un, celui du nord, moins fermé est couvert de petites embarcations; l'autre, au sud, bien mieux abrité, a de gros vaisseaux qui arrivent ou s'en vont »251.1. Maria Valtorta donne du site de Tyr une description détaillée et parfaitement exacte165 : « je m'aperçois que l'isthme est artificiel, une sorte de digue cyclopéenne qui unit l'île à la terre ferme... »251.1.
Ils font halte dans une crique aujourd'hui ensablée où Jésus évoque « le livre des Rois », et « comment le Seigneur commanda à Élie d'aller à Sarepta de Sidon »251.3. (1 Rois 17). Puis levant la voile en milieu d'après midi « le soir va descendre »252.1, ils parcourent les 55 km restant en quelques 4 ou 5 heures « les cinq barques qui filent rapidement (...) Leurs voiles sont bien gonflées par un vent du nord qui leur est favorable »166 252.3, regagnant Sycaminon à la nuit tombante.
Tout, absolument tout dans la description de ce bref voyage en barque est donc parfaitement crédible et cohérent ! Voyons donc maintenant ce qu'il en est du deuxième déplacement le long de la côte.