De Re Rustica...

Un cours de peinture

3 min

Voici maintenant une méthodique leçon de peinture donnée par Jésus à Simon le zélote : « La peinture rend le bois imperméable et le conserve plus longtemps, outre qu'il le rend plus beau. (...) Tu vois, pour obtenir une belle peinture et réellement efficace, il faut tant de soins. Pour commencer : prendre avec attention ce qu'il faut pour la former, à savoir un récipient débarrassé de terre ou de restes de vieilles peintures, de bonnes huiles et de bonnes couleurs, et les mélanger avec patience, les travailler et en faire un liquide qui ne soit ni trop épais ni trop liquide. Ne pas se lasser de travailler jusqu'à ce que le plus petit grumeau soit dissous. Cela fait, prendre un pinceau, un pinceau qui ne perde pas ses soies, qu'elles ne soient ni trop dures ni trop souples, que le pinceau soit bien débarrassé de toute ancienne couleur, et avant d'appliquer la peinture débarrasser le bois des rugosités, des croûtes d'ancienne peinture, de la boue, de tout, et puis, avec ordre, d'une main assurée, en allant toujours dans le même sens, étendre avec patience, avec beaucoup de patience, la peinture. En effet sur la même planche, il y a des résistances différentes. Sur les nœuds, par exemple, la peinture reste plus lisse, c'est vrai, mais sur eux la peinture se fixe mal car le bois la repousse. Par contre, sur les parties molles du bois la peinture se fixe tout de suite, mais généralement les parties molles sont moins lisses et alors il peut se former des boursouflures ou des rainures… Voilà alors que l'on doit réparer en appliquant soigneusement la main pour étendre la couleur. Et puis il y a dans les vieux meubles des parties neuves comme cette marche, par exemple, et pour ne pas faire voir que le pauvre escalier est rapiécé, mais très vieux, il faut faire en sorte que la marche neuve soit pareille aux anciennes… Voilà, ainsi !. Jésus, qui est penché au pied de l'escalier, parle tout en travaillant… Thomas, qui a quitté ses burins pour venir voir de près, demande : « Pourquoi as-tu commencé par le bas plutôt que par le haut ? Ne valait-il pas mieux faire le contraire ? » « Cela semblerait préférable, mais ne l'est pas. En effet le bas est plus abîmé et amené à s'abîmer en reposant sur la terre. Il faut donc qu'il soit travaillé plusieurs fois : une première couche, puis une seconde, puis une troisième s'il est besoin… Et pour ne pas rester à rien faire pendant que le bas sèche, pour qu'il puisse recevoir une nouvelle couche, peindre pendant ce temps le haut puis le milieu de l'escalier ». « Mais en le faisant, on peut tacher ses vêtements et abîmer les parties déjà peintes ». « Avec de l'adresse on ne se tache pas et on n'abîme rien. Tu vois ? On fait ainsi. On serre ses vêtements et on se tient à l'écart. Ce n'est pas par dégoût de la peinture, mais pour ne pas abîmer la peinture qui est délicate parce que fraîchement appliquée »434.3/4. Bien sûr, cette leçon très pédagogique et technique, que ne renierait pas un peintre, ne s'arrête pas là. Jésus, comme à son habitude, la transpose ensuite sur un plan spirituel, pour illustrer comment agir avec les âmes...

À propos de : De Re Rustica...

« Il est indispensable d'avoir à soi des forgerons, des charpentiers et des artisans pour travailler aux futailles et aux cuves, afin que les paysans ne soient pas détournés de leur besogne ordinaire par la nécessité de recourir à la ville »

Palladius L'Economie rurale 1, 6

S'il est un domaine où il est facile de tomber dans l'anachronisme, c'est bien celui de la description des techniques, des travaux, des activités humaines aujourd'hui disparues. Cependant plusieurs auteurs tels que Caton, Varron, Pline, Palladius ou Columelle par exemple, fournissent suffisamment de renseignements sur certaines techniques, telles que la fabrication du vin et de l'huile, la culture des céréales, et même différentes applications artisanales pour nous permettre de vérifier la véracité des abondantes descriptions de Maria Valtorta concernant ce vaste sujet. L'artisanat dans l'Antiquité étant très lié à l'agriculture, intéressons nous d'abord aux travaux des champs.

📚 Source des articles

Tous les articles et analyses présentés dans cette section sont extraits de l'ouvrage suivant :

Couverture du livre L'énigme Valtorta (tome 1)

L'énigme Valtorta (tome 1), une vie de Jésus romancée

Par Jean-François Lavère

339 pages

ISBN 9782364630253

Editions Rassemblement A Son Image

Bilan de dix ans de recherches, cette étude révèle l'immense érudition contenue dans l'évangile tel qu'il m'a été révélé de Maria Valtorta.

D'où Maria Valtorta possédait-elle ses mystérieuses connaissances en astronomie, en géographie, en histoire, en Ecriture Sainte et en tant d'autres disciplines ? Beaucoup de lecteurs se sont posés cette question.

Au terme d'une étude rigoureuse, le polytechnicien Jean Aulagnier affirma qu'aucune intelligence humaine ne pouvait maîtriser un tel savoir dans des matières si variées.

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Un cours de peinture - Énigmes Valtorta | Maria Valtorta