La maîtrise du feu au premier siècle
Le contrôle du feu a certainement été l'un des plus grands progrès technologiques de l'histoire humaine. Aujourd'hui, avec les briquets à gaz ou les allumettes, faire du feu est une opération banale. Pourtant c'est le fruit d'une lente évolution technologique, qui commença semble-t-il par la friction du bois, puis la percussion de la pierre357, et ensuite la percussion du fer. Le principe est simple : de l'acier frappé contre un silex provoque l'étincelle qui enflamme l'amadou.
C'est bien cette technique qui est observée à maintes reprises par Maria Valtorta. « Joseph sort de l'amadou et un briquet, et allume une petite lampe qu'il sort de la besace qu'il porte en bandoulière »28.4. C'est même ce sujet qu'évoque spontanément Pierre lorsque Jésus lui demande pour la première fois de faire l'enseignement : « Le bois, quand il est mort, arrive à pourrir et à se réduire en poussière par l'action des vers mais, par lui-même, il ne s'allume pas. Et voilà que, si quelqu'un l'arrange d'une manière convenable et en approche l'amadou et le briquet et fait surgir l'étincelle et favorise l'allumage en soufflant sur les brindilles pour faire grandir la flamme et devient belle et utile et elle envahit tout, même les grosses bûches »260.7. Et Jésus au jour de l'Ascension, donne cette comparaison : « La contemplation de Dieu ressemble à une étincelle qui jaillit du choc du silex contre le briquet et produit feu et lumière »638.10.