Les agaves
A plusieurs reprises dans l'œuvre il est question de l'agave, cette étonnante cactée originaire d'Amérique, mais qui existe à l'état sauvage dans les zones méditerranéennes. Maria Valtorta les a bien observés et en donne un portrait très détaillé. « Trente années d'espérance, oh! la longue attente ! voilà : maintenant ils sont fleuris comme la fleur de l'agave solitaire"102.3 Un peu plus loin : « Il rappelle l'agave qui, près de mourir, sort un grand candélabre avec sa fleur à sept pétales qui flamboient et répandent son parfum »127.1. Puis : « Des chèvres blanches et des chèvres noires, grandes, agiles, aux longues cornes recourbées, aux yeux doux et vifs broutent les cactées et donnent l'assaut aux agaves charnus, à ces énormes pinceaux de feuilles dures et épaisses qui sont comme des artichauts ouverts au milieu desquels se dresse le candélabre de cathédrale, à la tige géante aux sept bras sur lesquels flambe une fleur jaune et rouge au parfum agréable »221.1... « Plus belle est la fleur de l'agave, si majestueuse, si puissante »412.1.
Toutes ces descriptions sont exactes : après dix ou quinze années s'élève en son centre une tige pouvant atteindre 12 m, et qui porte au sommet des paquets de fleurs fournissant un nectar abondant et odorant. La floraison est unique et peu après la tige de l'agave meurt. Dois-je préciser que je n'ai trouvé nulle mention de l'agave dans les nombreux dictionnaires bibliques que j'ai consulté, ce qui montre que la bible n'était pas, ici encore, la source d'inspiration de Maria Valtorta.