Bethsaïda, un village de pêcheurs au milieu des terres !
En juin 1945, Maria Valtorta rapporte une vision : « Jésus me dit en me montrant le cours du Jourdain, ou plutôt l'endroit où il débouche dans le lac de Tibériade, là où s'étend la cité de Bethsaïda sur la rive droite du fleuve par rapport à celui qui regarde le nord : "Maintenant la ville ne semble plus être sur les rives du lac mais un peu vers l'intérieur dans les terres et cela déconcerte les spécialistes. On doit chercher l'explication dans le fait que de ce côté le lac a été comblé par vingt siècles d'alluvions apportées par le fleuve et par les éboulis descendus des collines de Bethsaïda. La ville était alors exactement à l'embouchure du fleuve dans le lac et même les barques les plus petites, aux saisons où les eaux du fleuve étaient plus hautes, remontaient sur un assez long parcours jusqu'à la hauteur de Corozaïn, le fleuve lui-même qui servait cependant toujours de port et d'abri aux barques de Bethsaïda aux jours de tempête sur le lac. Ceci n'est pas pour toi à qui la chose importe peu, mais pour les docteurs difficiles… »179.1.
L'emplacement de Bethsaïda fut recherché en vain pendant près de 1500 ans, la cité ayant disparu vers l'an 324 à la suite d'un tremblement de terre. L'archéologue E. Robinson forma l'hypothèse en 1839 que le monticule nommé e-Tell était peut-être le vestige de Bethsaïda, mais cette hypothèse ne fut pas acceptée par la plupart des chercheurs de l'époque. C'est seulement à partir de 1987 que les fouilles réalisées la confirmèrent.
Il est aujourd'hui admis que le lac était plus étendu à l'époque de Jésus. Le village de pêcheurs de Pierre, André et Philippe est donc à 1,5 km au nord de l'actuelle embouchure du Jourdain, au nord du lac de Tibériade, très exactement à la latitude de Corozaïn, comme l'ont appris, quarante ans à l'avance, ceux qui ont pu lire le manuscrit de Maria Valtorta dès 1947 !