De la Résurrection à la Pentecôte

L'adieu à l'œuvre

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La vision de la venue de l'Esprit Saint a été reçue le 27 avril 1947. Jésus dit alors à Maria Valtorta : « Et ici prend fin l'Œuvre que mon amour pour vous a dictée, et que vous avez reçue à cause de l'amour qu'une créature a eu pour Moi et pour vous »640.6. Maria Valtorta mettait alors un point final à cette œuvre monumentale, notant sur son manuscrit : « Finita l'Opera oggi, 27 aprile 1947 ».

Elle ne cessa d'affirmer que ce n'était pas le fruit d'une création littéraire personnelle, mais la transcription la plus fidèle possible de ce qu'elle avait entendu ou vu, par un don mystérieux venu du Ciel. Et elle déclara qu'elle n'était qu'un instrument docile, une simple plume. Se refusant par avance toute gloire personnelle, elle n'accepta la publication de cette œuvre, qu'à la condition explicite que soit respecté son anonymat jusqu'à sa mort.

Le lendemain, 28 avril 1947, Jésus dicta à Maria Valtorta sept raisons principales pour lesquelles Il nous a fait don de cette œuvre.

Les voici résumées ci-après :

1 – Fournir à l'Église « des ressources pour combattre ceux qui nient : -le caractère surnaturel des dogmes ;
-la divinité du Christ ; la Vérité du Christ, Dieu et Homme, réel et parfait comme elle nous a été transmise aussi bien par la foi que par son histoire (Évangile, Actes des Apôtres, Lettres apostoliques, tradition) ;
-la doctrine de Paul et de Jean et des conciles de Nicée, Éphèse et Chalcédoine, comme ma vraie doctrine enseignée verbalement par Moi; ma science illimitée parce que divine et parfaite ;
-l'origine divine des dogmes, des Sacrements de l'Église (...) ;
-la nature parfaite, dès le début, de ma doctrine qui ne s'est pas formée comme elle est à travers des transformations successives, mais est telle qu'elle a été donnée... »

2 – « Réveiller chez les Prêtres et chez les laïcs un vif amour pour l'Évangile et pour ce qui se rapporte au Christ. Avant tout, une charité renouvelée pour ma Mère, dans les prières de laquelle réside le secret du salut du monde ».

3 – « Donner aux maîtres spirituels et aux directeurs d'âmes une aide pour leur ministère, en étudiant la variété des esprits qui s'agitèrent autour de Moi, et les diverses manières dont Je Me suis servi pour les sauver...»

4 – « Ramener à leur vérité les figures du Fils de l'Homme et de Marie vrais fils d'Adam pour la chair et le sang, mais d'Adam innocent ». (...) « Cette Œuvre a encore pour but, d'éclairer des points qu'un ensemble complexe de circonstances a couvert de ténèbres et forme ainsi des zones obscures dans la clarté du tableau évangélique... ».

5 –« Connaître exactement la complexité et la durée de ma longue passion, qui culmine dans la Passion sanglante accomplie en quelques heures, qui m'avait consumé en un tourment quotidien qui avait duré des lustres et des lustres, et était allé toujours en grandissant, et avec ma passion celle de ma Mère à laquelle l'épée de douleur avait transpercé le cœur pendant un temps égal. Et vous pousser, par cette connaissance, à nous aimer davantage ».

6 – « Montrer la puissance de ma Parole et ses effets différents selon celui qui la recevait ». (...) « Dieu donne les moyens pour se convertir, mais Il ne violente pas la liberté de l'homme, et si l'homme ne veut pas se convertir, c'est inutilement qu'il a ce qui pour un autre sert à la conversion ».

7 – « Enfin vous faire connaître le mystère de Judas, ce mystère qui est la chute d'un esprit que Dieu avait comblé de bienfaits extraordinaires. Un mystère qui en vérité se répète trop souvent et qui est la blessure qui fait souffrir le Cœur de votre Jésus ».

Il apparaît clairement que ce texte répond par avance à toutes les interrogations légitimes que l'œuvre de Maria Valtorta a pu susciter jusqu'à nos jours.

📚 Source : L'énigme Valtorta par Jean-François LavèreTome 1Tome 2